Les cosmétiques sans eau
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Avec le dérèglement climatique, l’eau est en train de devenir un bien rare et précieux. La prise de conscience des consommateurs sur la préservation de l’environnement oblige désormais les industriels à se pencher davantage sur des solutions et la cosmétique sans eau pourrait bien en être une.
Une crème repose généralement sur un mélange harmonieux entre une phase aqueuse (l’eau) et une phase grasse (la ou les huiles) qui constitue ce qu’on appelle une émulsion.Mais l’apport en eau peut poser plusieurs problèmes, comme par exemple la nécessité d’ajouter des conservateurs dans la formule, car l’eau est hautement contaminable.
Les quantités d’eau très importantes utilisées pour la fabrication des cosmétiques peuvent aussi être considérées comme un enjeu dans les questionnements sur l’environnement.
Et surtout, la prise de conscience du public quand à la raréfaction de l’eau doit être considérée par les sociétés de cosmétiques.
Dans ce domaine comme dans d’autres, les consommateurs qui adaptent leurs comportements attendent des fabricants de cosmétiques qu’ils fassent également des efforts.
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Nan mais si on veut être soigneux de l’environnement, on n’utilise pas de cosmétiques je pense…
Nuisances de fabrication, De conditionnement, d’acheminement et de dispersion des composants dans la nature pendant et après usage… -
@printemps
Certes, mais si on part de là, on arrête les médocs, le dentifrice, la voiture, internet, les smartphones, les pc, l’électricité nucléaire, les fringues… je pense que peu de personnes seraient capables de vivre avec un bilan écolo parfait, voir est ce possible ?. Ces marques ont l’avantage d’essayer de faire mieux, c’est déjà ça. -
Perso, je ne mets pas les cosmétiques au même niveau que la santé (médocs et dentifrices) et le reste meme si je pourrais pointer la surconsommation.
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Je précise simplement que si on est soucieux de l’environnement on évite les cosmétiques plutôt que de choisir des cosmétiques “respectueux de l’environnement” ; c’est quasi un oxymore
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C’est comme manger des charcuteries allégées ou des saloperies light quand on veut faire attention à ce qu’on mange pour éviter trop de prise de poids.
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Ces marques n’essaient pas de mieux faire : c’est juste un nouvel argument marketing, qui fonctionnera d’ailleurs.
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Moins d’eau = concentration plus élevée de saloperies dans ces produits = augmentation des rejets dans la nature.
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Moi je m’en fiche de l’environnement, vraiment.
Je sais comment je pollue.
Mais je reste sensible aux “prendre les gens pour des cons” en tentant de leur vendre des produits sensément bons pour l’environnement.
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@printemps
C’est ton point de vue.
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Pas que
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@printemps a dit dans Les cosmétiques sans eau :
Moi je m’en fiche de l’environnement, vraiment.
C’est honnête, mais je ne comprends pas comment on peut dire ça, avec l’accumulation de ces dernières dizaines d’années et avec les connaissances qu’on a aujourd’hui.
Sur le principe, je te rejoins dans ton propos général, mais j’ai du mal à comprendre cette idée-là.
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@Chibi
Je m’en fiche pour plusieurs raisons :
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Parce que ce n’est pas un probleme individuel , ni local, ni régional, ni national.
Peutêtre que c’est international.
Lié à la transmission d’une idée à toutes les zones du monde : une société “bien” “évoluée” est une société de consommateurs, une société industrielle, riche d’entreprises , de produits, d’accessoires, de gadgets etc.
Je n’y peux rien. J’ai donc le choix de m’en morfondre, d’y réfléchir ou de m’en ficher : j’opte pour cette 3m option.
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Parce que les écosystèmes s’adaptent, et que ce ne sont pas les écosystèmes les plus visibles qui sont les plus importants pour la planète.
Les conséquences des pollutions et diverses exploitations sont embêtantes pour un pouillardieme de la planète.
Mais c’est pas la planète qui est à sauver, ni meme “la nature”.
C’est juste qqs bestioles, dont nous, et qqs plantes.
Mais l’évolution des formes de vie, c’est inhérent à la “vie de la planète”.
Donc quoiqu’on fasse, il y a adaptation.
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Je résume of course. Je sais pas si ce sera clair -
@printemps c’est tout à fait clair et je te remercie pour ta réponse, même si j’ai encore du mal à intégrer tes idées à ce propos.
C’est loin d’être idiot comme réflexion évidemment, mais je ne la partage pas.Pour moi, il y a les extrêmes qui voudraient nous faire changer totalement la manière de vivre, ce qui n’est pas possible, me semble-t-il, en si peu de temps.
Et il y a les autres extrêmes qui se disent “c’est pas de ma faute, donc je ne vais rien faire et fermer les yeux”.
Je pense me situer entre les deux, et estime que le moindre petit geste, y compris à petite échelle, est à prendre en considération.Je résume également, parce que c’est un peu plus compliqué que ça, bien sûr.
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C’est surtout que je n’ai pas un etat d’esprit “militant”, d’une part, et que je me place du côté “global” de la planète, où les écosystèmes se sont adaptés à des situations bien autrement “difficiles”.
Je me mets donc pas la rate au court bouillon : je m’en fiche.
Le temps de la planète n’est pas le temps humain.
Ça ne va pas m’empêcher de planter des arbres au printemps, ni de semer des fleurs et des légumes en permaculture, ni de réduire mes dechets, ni de démarrer la pousse d’autres arbres avant plantations. Pour mon côté “perso” et pas pour l’environnement encore moins pour la planète.