Comment vous vivez votre orientation sexuelle?
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Voilà encore une question traditionnelle mais j’ai utilisé les propositions de betolerant que je trouve sympathique…
Voilà comment vous sentez vous dans l’échelle de l’acceptation
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Je suis discret mais de moins en moins
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Bien, merci.
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Je ne sais plus si j’y avais répondu à ce post sur Beto.
Je la vis assez bien mais ça n’a pas toujours été le cas (dans ma jeunesse, même jeune adulte, où je préférais être asexuel que vivre mon orientation). Ca fait longtemps que j’ai fait mon CO, moins d’un an après ma première expérience, ça s’est bien passé même j’ai eu énormément d’appréhension. Tout le monde a fini par le savoir à mon ancien boulot et, n’ayant pas trop de pression pour garder le secret, je me suis affiché publiquement (en participant à des associations notamment). Il n’y a qu’à mon boulot actuel que je n’ai pas fait mon CO pleinement. Un collègue pourvoyeur de CDD est réputé homophobe. Mais je n’ai pas tenu et je l’ai dit à certains de mes collègues les plus proches. Mon excès de pudeur me génait plus moi qu’autre chose. C’est assez libérateur. On peut parler de nos vies privées sans trop de retenue.
S’il y a des questions, faut pas hésiter (la question est assez large donc je ne me suis pas étendu).
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Pourquoi parler de sa sexualité aux gens ?
je ne comprends pas le principe, chacun fait ce qu’il veut avec son cul. Je demande pas à mon patron si il a bien deboité sa femme la veille ou à la secrétaire si elle s’est faite trincher…
Les pedes se sentent toujours obligé de justifier leur orientation sexuelle, bande de cinglés -
@nabilla ce n’est pas qu’une histoire de cul
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@nabilla a dit dans Comment vous vivez votre orientation sexuelle? :
Pourquoi parler de sa sexualité aux gens ?
je ne comprends pas le principe, chacun fait ce qu’il veut avec son cul. Je demande pas à mon patron si il a bien deboité sa femme la veille ou à la secrétaire si elle s’est faite trincher…
Les pedes se sentent toujours obligé de justifier leur orientation sexuelle, bande de cinglésEvoquer son coup de la veille relève de la vie sexuelle, là où faire son coming out relève de l’orientation sexuelle.
Ca n’est pas la même chose.
On peut comprendre celles et ceux qui souhaitent se libérer d’un secret devenu lourd à porter, et assumer leur orientation sexuelle au grand jour.
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@nabilla a dit dans Comment vous vivez votre orientation sexuelle? :
Pourquoi parler de sa sexualité aux gens ?
je ne comprends pas le principe, chacun fait ce qu’il veut avec son cul. Je demande pas à mon patron si il a bien deboité sa femme la veille ou à la secrétaire si elle s’est faite trincher…
Les pedes se sentent toujours obligé de justifier leur orientation sexuelle, bande de cinglésC’est plus quand tu parles de tes sortis ou de tes weekends arrêter de dire : j’étais avec un potes ou un amis.
Souvent j’utilise des prénoms, comme ça certain deviennent redondant et si les gens savent additionner un plus un, ils comprennent eu même.
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Sinon pour répondre à la question je le vis bien mais je n’en parle pas ouvertement.
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Bien sûr que ce n’est pas que des histoires de cul (parler de mecs avec les amies/collègues filles) mais aussi des histoires de couple, de famille. Echanger des nouvelles sur le week-end, les vacances, sur l’aménagement de son chez soi, sur la santé de ses proches, etc. Les échanges au boulot fourmillent d’occasion où untel parle de son conjoint sans pour autant parler de sexe.
Mine de rien quand on n’a pas fait son coming-out, ce sont autant de sujets qu’on se force à ne pas aborder ou à éluder. Certes, certaines personnes sont très pudiques sur la plupart des aspects de leur vie et ne veulent pas parler de leur vie privée au boulot mais c’est un choix alors que si on ne fait pas son CO, c’est une pudeur qu’on s’impose. C’est pas grave pour un boulot où on ne fait que passer mais quand on passe des années avec les mêmes personnes, qu’une complicité s’installe, cette autocensure devient pesante.
C’était mon cas, je bosse au même endroit depuis 2012. J’ai rapidement fait mon CO auprès d’une collègue qui m’a dragué pour qu’elle arrête de me faire chier puis auprès de ma plus proche collaboratrice avec qui j’échange beaucoup sur nos vies privées (mais pas un mot de sexe) : ma vie avec mon ex, notre séparation, ma rencontre avec l’actuel, elle sait tout de ça comme je sais beaucoup de sa vie de famille, les bons et les mauvais côtés. J’ai su me contenter de ça mais j’ai rejoint une autre équipe, composée essentiellement de mecs avec lesquels je pars souvent en déplacement. Une certaine complicité s’est installée au boulot sauf que j’ai laissé cette barrière, cette pudeur non choisie. Untel fait des blagues de cul et parle de ses anciennes conquêtes, un autre partage ses histoires de famille/couple, l’autre ramène sa copine quand on fait un apéro et partage aussi des éléments de sa vie, etc. Moi je fermais ma gueule. J’ai pourtant dû leur dire que j’avais rompu (mais pas précisé avec quel genre) parce que ça se voyait trop au quotidien.
Un jour, un collègue m’a demandé comment je vivais mon nouveau célibat et devant mon hésitation (j’hésitais à ce moment à lui faire mon CO), il me révélait respecter ma pudeur. J’aurais pu laisser ça comme ça mais ça aurait été à la fois lui mentir une fois de plus et ne pas me respecter. Je lui ai donc dit que ce n’était pas parce que je ne voulais pas discuter de ça avec lui mais parce qu’il fallait que je corrige certains détails : je lui ai donc révélé que j’étais gay et lui ai fait un petit topo pour remettre les pendules à l’heure. Ca s’est très bien passé et petit à petit, je l’ai dit aux autres membres de l’équipe. Le seul sujet de discorde maintenant, c’est le fait que je fasse mes trajets pour voir mon copain à Lille en avion plutôt qu’en train (à cause de l’abominable empreinte carbone).
Tout ça sans parler de cul. Ca m’arrive (avec mes ami-e-s) mais je m’autocensure pas mal. Je réponds aux questions sans problème mais je n’initie pas les conversations là dessus. Par crainte d’indisposer mes interlocuteurs non pas par le caractère sexuel du propos mais par le caractère homosexuel. Je n’ai pas envie de donner l’impression de faire du prosélytisme ou de faire du rentre-dedans.
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Je ne réponds pas parce que je ne comprends pas la question, mais je le vis bien. Certains savent, d’autres non. Et comme je ne me promène ni avec des plumes dans le cul, ni avec un sac Vuitton, c’est compliqué de savoir sans en avoir discuter.
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Pas de risque qu’une complicité s’installe au boulot… mais quand je vois les commentaires qu’elle fait sur les homos ça me plairait bien qu’elle l’apprenne
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@fuong a dit dans Comment vous vivez votre orientation sexuelle? :
Je ne sais plus si j’y avais répondu à ce post sur Beto.
Je la vis assez bien mais ça n’a pas toujours été le cas (dans ma jeunesse, même jeune adulte, où je préférais être asexuel que vivre mon orientation).
Ton témoignage me touche j’ai fait comme toi pendant un moment en mettant sur le coup de l’asexualité. Au final ça dépend, au taf j’ai deux collègues qui le savent, car au final je me sentais bien de le dire, je m’en faisais une montagne mais là ça va mieux. J’ai fait aussi mon CO à une pote qui était un peu homophobe je pensais (à cause du milieu de la boxe), elle m’a dit que jmen doutais et jpeux parler librement des meufs c’est agréable.
Par contre jme sens pas de le dropper à mes parents.
Surtout j’ai pas de meuf donc je vois pas l’intérêt de leur dire. Aussi j’ai vraiment un manque d’opportunité dans les rencontres.
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Normalement. Et ça fait longtemps que je ne me pourris plus la vie à cause du “quand dira t’on” ou des retours de jugements.
Je ne l’affiche ni en badge ni en pendentif ni en revendication (fierté machin tout ça…) car c’est une aspect personnel secondaire que je n’ai pas à justifier, mais si on me demande j’informe sans détour les curieux en leur demandant en quoi ça les intéresse. Par contre, vis-à-vis des toxiques chercheurs d’embrouilles que je détecte au flair, je les ballade sur un autre sujet.
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Mais pourquoi faire son coming out auprès de collègues ou inconnus ?
Encore devant la famille et les amis je peux comprendre… mais les collègues non.
Pourquoi tu dois justifier si t’es gay ? Un hétéro n’a pas à se justifier parce que c’est la « norme » ?
Les pédés et gouinasses vous vous stigmatiser tous seuls en voulant justifier votre sexualité -
@nabilla a dit dans Comment vous vivez votre orientation sexuelle? :
Mais pourquoi faire son coming out auprès de collègues ou inconnus ?
Encore devant la famille et les amis je peux comprendre… mais les collègues non.
Pourquoi tu dois justifier si t’es gay ? Un hétéro n’a pas à se justifier parce que c’est la « norme » ?
Les pédés et gouinasses vous vous stigmatiser tous seuls en voulant justifier votre sexualitéC’est dommage, pourquoi conclus-tu régulièrement des propos qui peuvent être intéressants par une phrase, ou une expression, ou un mot désagréables ?
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@nabilla a dit dans Comment vous vivez votre orientation sexuelle? :
Mais pourquoi faire son coming out auprès de collègues ou inconnus ?
Encore devant la famille et les amis je peux comprendre… mais les collègues non.
Pourquoi tu dois justifier si t’es gay ? Un hétéro n’a pas à se justifier parce que c’est la « norme » ?
Les pédés et gouinasses vous vous stigmatiser tous seuls en voulant justifier votre sexualité#Troll
Je sens que ça sert à rien de discuter mais je te retourne la question : pourquoi s’en cacher si on nous pose la question et qu’il n’y a pas de menace ? Pourquoi dire qu’on est hétéro alors qu’on ne l’est pas ? Pourquoi ne pas répondre à des questions portant sur notre vie privée à de gens auprès de qui les hétéros de notre entourage n’hésite pas à faire de même ?
C’est comme les opinions politiques et religieuses, c’est de l’ordre de l’intimité, par défaut, on ne le déballe pas à tout le monde mais quand on est en présence de personnes qui en discutent et avec qui on sait qu’on ne va pas être jugé/agressé pour ces opinions là, on se réserve le droit d’en parler. J’ose la comparaison à ceci près que l’orientation sexuelle ce n’est pas un choix (ceci dit, les opinions politiques et religieuses, on en hérite la plupart du temps… ce n’est pas non plus 100% un choix).
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@Nabilla Je comprends un peu ton propos, même si je ne cautionne pas sa forme agressive.
Peut-être que quand les gens parlent de coming-out tu visualises une annonce en grande pompe en mode “voilà faut que je vous avoue qqchose, lourd secret, j’espère que vous m’accepterez comme je suis etc”. Alors que la plupart des gens veulent sans doute simplement dire qu’ils ont glissé dans la conv avec un collègue les mots “mon mec” ou “ma copine” et que ça constitue en soi une révélation puisqu’ils ne l’avaient pas fait avant. Et on ne peut pas ignorer que quand, par exemple, une meuf dit “hier soir avec ma copine on a mangé des frites”, n’importe qui en face va se dire, même un dixième de seconde : “ah tiens elle est homo”. En soi c’est un non-évènement, certes, mais pour la meuf ça peut signifier beaucoup de simplement avoir cessé de dire “hier soir avec une copine”.Après c’est possible de remarquer que les LGBT parlent de leur orientation sexuelle davantage que les hétéros. Et c’est concevable que ce soit parce qu’ils se trouvent encore (hélas) en marge.
Par exemple sur ce forum, il y a eu le sondage “quelle est votre orientation sexuelle”, et @Knut et @Marc1756 parlaient du fait que la population LGBT était bien représentée ici, vu le nombre de gens qui ont répondu autre chose que “hétéro”. Honnêtement, je veux pas que ça sonne victimisant ou quoi que ce soit de négatif, mais je pense que c’est surtout parce que les LGBT répondent davantage à ce genre de sondage que les hétéros, comme pour dire “je suis à l’aise ici, je me dévoile”, alors que la plupart des hétéros s’en cognent profondément de dire à qui que ce soit “je suis hétéro”.
Je crois que quand on est LGBT la question de l’orientation sexuelle peut représenter un peu + de choses que pour un hétéro, parce que ça fait peut-être remonter consciemment ou pas des souvenirs d’introspection, de questionnement, de peur des réactions, ou même de traumatisme pour ceux qui en + ont vécu du shaming ou pire. -
@fuong a dit dans Comment vous vivez votre orientation sexuelle? :
@nabilla a dit dans Comment vous vivez votre orientation sexuelle? :
Mais pourquoi faire son coming out auprès de collègues ou inconnus ?
Encore devant la famille et les amis je peux comprendre… mais les collègues non.
Pourquoi tu dois justifier si t’es gay ? Un hétéro n’a pas à se justifier parce que c’est la « norme » ?
Les pédés et gouinasses vous vous stigmatiser tous seuls en voulant justifier votre sexualité#Troll
Je sens que ça sert à rien de discuter mais je te retourne la question : pourquoi s’en cacher si on nous pose la question et qu’il n’y a pas de menace ? Pourquoi dire qu’on est hétéro alors qu’on ne l’est pas ? Pourquoi ne pas répondre à des questions portant sur notre vie privée à de gens auprès de qui les hétéros de notre entourage n’hésite pas à faire de même ?
C’est comme les opinions politiques et religieuses, c’est de l’ordre de l’intimité, par défaut, on ne le déballe pas à tout le monde mais quand on est en présence de personnes qui en discutent et avec qui on sait qu’on ne va pas être jugé/agressé pour ces opinions là, on se réserve le droit d’en parler. J’ose la comparaison à ceci près que l’orientation sexuelle ce n’est pas un choix (ceci dit, les opinions politiques et religieuses, on en hérite la plupart du temps… ce n’est pas non plus 100% un choix).
Mais pourquoi donner du crédit à ce genre de question ? Tu demandes à qqun si il est hétéro toi ? En quoi la sexualité de l’autre est censé nous intéresser ? 🤔
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@marc1756 a dit dans Comment vous vivez votre orientation sexuelle? :
@nabilla a dit dans Comment vous vivez votre orientation sexuelle? :
Mais pourquoi faire son coming out auprès de collègues ou inconnus ?
Encore devant la famille et les amis je peux comprendre… mais les collègues non.
Pourquoi tu dois justifier si t’es gay ? Un hétéro n’a pas à se justifier parce que c’est la « norme » ?
Les pédés et gouinasses vous vous stigmatiser tous seuls en voulant justifier votre sexualitéC’est dommage, pourquoi conclus-tu régulièrement des propos qui peuvent être intéressants par une phrase, ou une expression, ou un mot désagréables ?
Parce que je suis une grosse connasse.