La notion d'amour est-elle différente chez les LGBT?
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Tiens je lisais un topic sur la perception de l’homosexualité et ça parlait de la notion d’amour…
Est-ce que la notion d’amour est différente chez les LGBT, plus libre, moins tendre, plus courte, plus basé sur le sexe… J’ai mis volontairement des points négatifs mais il pourrait y avoir des termes plus positif.
Les plus avisés d’entre vous diront sans doute que ce sujet est stupide mais si ça peut faire parler
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J’en sais rien je me suis jamais posé avec un gars.
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Je ne vois vraiment pas pourquoi la notion d’amour serait différente chez les LGBT >.>
Je pense que l’histoire de relations “plus libre, moins tendre, plus courte, plus basé sur le sexe”, c’est surtout culturel vu que l’homosexualité était réprimée fut un temps, et n’est toujours pas forcément bien acceptée par tout le monde >.>
Ah et aussi, LGB ok, mais le T n’a aucun rapport. -
Pour moi il y a aucune différence
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@sylareen a dit dans La notion d'amour est-elle différente chez les LGBT? :
Je ne vois vraiment pas pourquoi la notion d’amour serait différente chez les LGBT >.>
Je pense que l’histoire de relations “plus libre, moins tendre, plus courte, plus basé sur le sexe”, c’est surtout culturel vu que l’homosexualité était réprimée fut un temps, et n’est toujours pas forcément bien acceptée par tout le monde >.>
Ah et aussi, LGB ok, mais le T n’a aucun rapport.Tout à fait d’accord sur les contraintes culturelles héténormées qui, de fait, étaient difficiles à appliquer aux couples de même sexe. Cependant, on pourrait aller plus loin et dire que, par conséquent, ces contraintes transforment la notion d’amour (pas le sentiment).
Les choses changent, certes, mais lorsqu’une personne hétéro cherche le grand Amour (avec un grand AAAAAAAAAAAA), elle cherche aussi une certaine situation sociale - a minima un concubinage exclusif sur le long terme, concubinage qui, à partir d’un certain temps, subira une pression sociale pour se transformer en mariage. Si, aujourd’hui, le laps de temps entre les deux situations est allongé, il n’en reste pas moins qu’on commentera d’un couple non marié ensemble depuis 10 ans que c’est quand même étonnant que ces personnes ne soient pas mariées. En tout cas, ça interrogera, c’est sûr. De la même manière, si un mariage se termine tôt, on conclura à un échec de l’amour, et non de la règle sociale.
Donc, historiquement, si les homos ont échappé à ces cadres sociaux, je ne pense pas qu’il soit infondé de réfléchir à la notion d’amour à partir de cette définition. Les frustrations homos pour les questions de mariage et d’homoparentalité (dans une moindre mesure) sont liées à la reconnaissance sociale de ce sentiment et à son acceptation normée.
Donc le sentiment amoureux, je dirais non. Si on parle des attentes sociales, alors il y a un décalage évident, historique comme tu l’as montré, mais tout simplement social. Car malgré tous les efforts, un couple homosexuel légalement marié est quand même considéré moindre qu’un couple hétéro, et en ce sens je conseille vivement de lire Thinking Straight - La Pensée Straight - de Monique Wittig, très éclairant sur les questions d’hétéronormativité.
Et pour rebondir là-dessus, du coup, je dirais que le T a un rapport, il n’est juste pas le même, mais comme ces questions font entrer aussi des notions de genre, bien sûr que ces personnes sont concernées - il n’y a qu’à voir la confusion entre orientation sexuelle et identité de genre, ou encore les complications sociales (relation à la famille, etc.) quand il faut expliquer, étant hétéro, qu’on est dans une relation avec une personne transgenre.
Parce que l’amour n’est pas juste l’amour, c’est aussi une notion sociale, voire un impératif qui n’est pas celui de l’Amour, mais celui du couple. Pour ça, il faut interroger les personnes qui souffrent d’un célibat prolongé. -
C’est par rapport aux relations libres ?
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@ao a dit dans La notion d'amour est-elle différente chez les LGBT? :
@sylareen a dit dans La notion d'amour est-elle différente chez les LGBT? :
Je ne vois vraiment pas pourquoi la notion d’amour serait différente chez les LGBT >.>
Je pense que l’histoire de relations “plus libre, moins tendre, plus courte, plus basé sur le sexe”, c’est surtout culturel vu que l’homosexualité était réprimée fut un temps, et n’est toujours pas forcément bien acceptée par tout le monde >.>
Ah et aussi, LGB ok, mais le T n’a aucun rapport.Tout à fait d’accord sur les contraintes culturelles héténormées qui, de fait, étaient difficiles à appliquer aux couples de même sexe. Cependant, on pourrait aller plus loin et dire que, par conséquent, ces contraintes transforment la notion d’amour (pas le sentiment).
Les choses changent, certes, mais lorsqu’une personne hétéro cherche le grand Amour (avec un grand AAAAAAAAAAAA), elle cherche aussi une certaine situation sociale - a minima un concubinage exclusif sur le long terme, concubinage qui, à partir d’un certain temps, subira une pression sociale pour se transformer en mariage. Si, aujourd’hui, le laps de temps entre les deux situations est allongé, il n’en reste pas moins qu’on commentera d’un couple non marié ensemble depuis 10 ans que c’est quand même étonnant que ces personnes ne soient pas mariées. En tout cas, ça interrogera, c’est sûr. De la même manière, si un mariage se termine tôt, on conclura à un échec de l’amour, et non de la règle sociale.
Donc, historiquement, si les homos ont échappé à ces cadres sociaux, je ne pense pas qu’il soit infondé de réfléchir à la notion d’amour à partir de cette définition. Les frustrations homos pour les questions de mariage et d’homoparentalité (dans une moindre mesure) sont liées à la reconnaissance sociale de ce sentiment et à son acceptation normée.
Donc le sentiment amoureux, je dirais non. Si on parle des attentes sociales, alors il y a un décalage évident, historique comme tu l’as montré, mais tout simplement social. Car malgré tous les efforts, un couple homosexuel légalement marié est quand même considéré moindre qu’un couple hétéro, et en ce sens je conseille vivement de lire Thinking Straight - La Pensée Straight - de Monique Wittig, très éclairant sur les questions d’hétéronormativité.
Et pour rebondir là-dessus, du coup, je dirais que le T a un rapport, il n’est juste pas le même, mais comme ces questions font entrer aussi des notions de genre, bien sûr que ces personnes sont concernées - il n’y a qu’à voir la confusion entre orientation sexuelle et identité de genre, ou encore les complications sociales (relation à la famille, etc.) quand il faut expliquer, étant hétéro, qu’on est dans une relation avec une personne transgenre.
Parce que l’amour n’est pas juste l’amour, c’est aussi une notion sociale, voire un impératif qui n’est pas celui de l’Amour, mais celui du couple. Pour ça, il faut interroger les personnes qui souffrent d’un célibat prolongé.Justement, ce dont tu parles perso je ne définirais pas ça comme la “notion d’amour”, mais comme une notion sociale avec l’extérieur, je ne sais pas trop comment dire. Pour moi la notion d’amour ne concerne que les deux (ou plus) partenaires. Mais après je n’en sais rien, je n’utilise probablement pas les bons termes.
Donc je précise mon propos : je pense que la notion d’amour (au sens où je l’entend, c’est à dire uniquement entre les partenaires) n’est pas différentes chez les hétéro ou les LGB, et que la seule différence est éventuellement sociale, du fait de facteurs historiques et culturels.J’ajouterais que j’ai l’impression que, même s’il peut y avoir des différences chez les “vieux” (du fait de facteurs historiques encore récents), autant chez les jeunes il y a beaucoup moins de différences. Cette impression se base sur les quelques couples homos que je connais irl, et par extrapolation j’en tire une généralité, mais peut-être que je me trompe. Et du coup à mon sens, la grande majorité des différences qu’il peut y avoir au niveau de la “notion d’amour” vient uniquement du fait que des individus différents n’ont pas les mêmes attentes, peut importe leur genre ou orientation sexuelle.
Pour le T de LBGT, je persiste à dire qu’il n’y a pas de rapport, dans le sens où on peut être trans et hétéro ou trans et homo, ou trans et bi, ou trans et hélicoptèreapachophile, etc. Les différences que tu cites rentrent (pour moi) dans un cadre social et non dans les envies et attentes de la personne en terme d’amour.
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@ao a dit dans La notion d'amour est-elle différente chez les LGBT? :
@sylareen a dit dans La notion d'amour est-elle différente chez les LGBT? :
Je ne vois vraiment pas pourquoi la notion d’amour serait différente chez les LGBT >.>
Je pense que l’histoire de relations “plus libre, moins tendre, plus courte, plus basé sur le sexe”, c’est surtout culturel vu que l’homosexualité était réprimée fut un temps, et n’est toujours pas forcément bien acceptée par tout le monde >.>
Ah et aussi, LGB ok, mais le T n’a aucun rapport.Tout à fait d’accord sur les contraintes culturelles héténormées qui, de fait, étaient difficiles à appliquer aux couples de même sexe. Cependant, on pourrait aller plus loin et dire que, par conséquent, ces contraintes transforment la notion d’amour (pas le sentiment).
C’est marrant car l’autre jour on avait une conversation animé autour d’une table et la tante d’une amie défenderesse des gays bien plus que moi nous vendais la notion d’égalité et que chacun vie sa vie de la même manière …
Et on a été deux à lui dire que c’était gentil mais que c’était une énorme erreur de sa part car quoi qu’on en dise les gays et les hétéro ne vivent pas du tout leur vie de la même manière et qu’il arrivait que des schismes se créaient avec des amis de longue date car leur vie tournait autour de leur noyau familial alors que nous sans être péjoratif avions une vie égocentrique, personnellement la seule question que je me pose le soir quand je rentre c’est de savoir se que je fais le soir et c’est tout.
D’ailleurs ça me fait penser à une anecdote car j’ai appris récemment qu’une amie pensait (il y a quelques années) que je détestait ces enfants car j’avais lancé avec “humour” que je ne voulais pas d’enfant chez moi et que quiconque en amenait devrait me verser une caution car tout coûte une blinde chez moi et que je n’ai ni le temps ni l’envie de surveiller leur marmaille.
Elle c’est rendu compte plus tard qu’elle se trompait mais une chose est certain c’est qu’en je viens voire mais amis ces eux que je viens voire et non leurs enfants mais sachant que leurs enfants c’est leur vie je fais l’effort d’apprendre les prénoms et de poser deux trois questions.Pour en revenir au sujet principal avant de nous balancer les normes d’hétérosexualité, laissez nous déjà nous battre contre les clichés gay car même si on s’en défend, quand on parle avec des mecs tout le monde rêve de se mettre en couple mais bizarrement tout le monde se comporte comme des putes assoiffées de sexe …
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Bon bah je rêve de me mettre en couple avec une pute assoiffée de sexe… Ça fait déjà plus réaliste.
Dans le bar gay où j’ai été un mec m’a tapissé la bouche devant son mec, il a fini par me demander si ça me dérangeait. Je lui ai dit qu’ils avaient sans doute l’habitude.
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@knut j’aime bien l’expression “tapissé”
Si ça avait été plus loin tu aurais suivis ? -
@tatane non c’était mignon d’être dragué mais il ne m’attirais pas plus que ça pour plus.
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@knut c’est bien, il faut arréter de coucher par courtoisie.
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Je suis pas du tout courtois à ce niveau donc je baise rarement 😶
Mais c’est pas du tout ce que je cherche donc c’est pas un problème, comme je l’ai déjà dis ailleurs je m’en passe facilement.J’ai passé deux nuits avec mon ami hétéro curieux et il ne s’est rien passé j’en avais pas envie non plus, et en plus il a arrêté d’être ambigu ouf
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pour moi il n’y a aucune différences de notion d’