Changer de travail alors qu'on est dans une situation stable.
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Salut je me présente, je suis dans une situation stable, mon entreprise est stable non soumise aux risques du marché, niveau thune ça va aussi même si je dirais pas non à plus (comme tout le monde). Bref la situation la plus stable du monde.
Mais voila j’en peux plus de ma vie, de ce village pourri ou y’a rien a faire, j’aime plus ce que je fais au quotidien j’ai fait le tour, ça me saoule. Et j’ai pas envie dans 30 ans de partir en retraite et me dire putain c’était ça ma vie enfin délivré de cette merde.
La dans le service y’en a un qui a démissioné, ça m’a fait un déclic, je me dit mais pourquoi lui il peut se casser trouver mieux et moi je reste la comme un trou de bal dans un endroit que je déteste à faire des trucs qui ont cessé de me faire vibrer y’a bien longtemps !
Je veux bouger, changer mon quotidien, même si c’est stratégiquement con financièrement je suis bien, j’ai une maison assigné par la boite que je n’aurais sans doute pas ailleurs, bref je perd plein d’avantages à partir mais bon putain stop la barbe quoi. Ras le cul de vivre dans le trou du cul du monde.
La nuit dernière, j’ai pas beaucoup dormi, ça me stress, je suis allé sur les sites d’offres d’emploi à flaner comme devant une vitrine à la recherche d’une bouée de sauvetage qui me sortira de mon quotidien.
Au secours -
Je ne peux que témoigner
Le process est long, moi ça m’a pris un peu l’été dernier j’avais été jusqu’à faire mon CV, puis ensuite pendant les grèves de décembre ça m’a repris, j’ai remis la main sur mon CV pour le continuer, et j’ai fini par l’envoyer en janvier.C’était devenu une obsession, mon boulot dans cette boite n’était plus possible, c’était partir alors que j’étais stable financièrement avec des prêts immos sur le dos, et oser prendre le risque, car en réalité c’est de ça dont il est question. Oser prendre des risques.
Mon premier jour de boulot depuis 11ans était lundi, j’en ai pas dormi, mais là ce WE je digère ce changement, et je me dis que c’était une très bonne chose que d’oser me lancer dans ce challenge.
D’experience, ça n’ira pas de mieux en mieux, si tu es lassé là par la vie que tu as, ça ne va faire qu’empirer, donc fonce Alphonse et commence par le début, fait ton CV !
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J’ai fait ça à l’âge de 35 ans. Je bossais dans une très grooooosse multinationale depuis 13 ans avec tous les avantages, très bon salaire où j’aurais pu y rester à vie.
Mais non, j’en pouvais plus des hiérarchies, des réunions et autres lourdeurs, des tours de la Défense, etc. Je me suis formé à un autre métier, j’ai signé mon départ, empoché mon solde de tout compte bien garni et je me suis lancé dans le vide… (sous l’ahurissement de mes collègues : "mais pourquoi tu fais ça, c’est trop risqué, t’es foooouuuuuu !
"
Et voilà, après je me sentais beaucoup plus à l’aise même si l’avenir n’étais plus gravé dans le marbre.
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@Maléfique Je dois dire que le compte rendu de tes péripéties m’a encore plus mis dans le mood “faut se casser”, même si on est dans deux branches très différents et que le contexte est différent : ma boite actuelle a pas grand chose à se reprocher dans mon ras le bol, c’est juste moi ça me saoule.
@Anonyme_666 Interressant, et du coup pas de regret, t’as fait ce que tu souhaitais dans la vie. Faut une sacré dose de courage pour faire ça, une fois la routine du petit train train quotidien de la vie en marche, c’est compliqué de s’en dépêtrer et tout remettre en cause.
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Oui, j’ai choisi mon parcours ensuite en changeant de boîtes fréquemment. Tout ça avec des hauts et bas, professionnellement et financièrement mais c’est la vie… Mais aucun regret, je me suis senti beaucoup plus libre. J’ai même brûlé mes costards et mes cravates d’avant !
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@Carcha a dit dans Changer de travail alors qu'on est dans une situation stable. :
@Maléfique Je dois dire que le compte rendu de tes péripéties m’a encore plus mis dans le mood “faut se casser”, même si on est dans deux branches très différents et que le contexte est différent : ma boite actuelle a pas grand chose à se reprocher dans mon ras le bol, c’est juste moi ça me saoule.
En fait au delà de leur mauvaise gestion, il y a aussi une part de moi qui se disait que si je bougeais pas, j’allais jamais évoluer, genre j’aurai pu rester jusqu’à la retraite sur un poste que je savais faire, mais pour lequel je n’avais plus rien à apprendre, ni même en challenge.
Peu importe la motivation, quand on se dit qu’on a envie de changer, c’est que la graine va germer quoiqu’il arrive, ça ne passe pas en réalité. J’ai essayé mais non, quand ça nous prend, faut s’en aller, sinon c’est là qu’on peut commencer à frôler le burn-out.
J’en ai pas été loin sur les derniers temps, tant j’avais besoin de partir que ça devenait viscéral. -
Faut qu’il y ait un déclic. Il peut arriver comme une envie de pisser trop longtemps contenue (mais faut pas faire n’importe quoi non plus).
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Pareil pour les ruptures de couples d’ailleurs…
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c’est bien d’être idéaliste… Après y a le réel aussi… partir sans sécurité derrière c’est chaud, les factures faut bien les payer et le frigo ne se rempli pas tout seul… on sait ce qu’on perd mais pas ce qu’on gagne…
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@Queen-Mariah a dit dans Changer de travail alors qu'on est dans une situation stable. :
c’est bien d’être idéaliste… Après y a le réel aussi… partir sans sécurité derrière c’est chaud, les factures faut bien les payer et le frigo ne se rempli pas tout seul… on sait ce qu’on perd mais pas ce qu’on gagne…
Après quand c’est la santé mentale qui est en jeu, j’en étais là, il vaut mieux partir.
J’invoque @Jackasse qui parlera mieux que moi du FUCK YOU MONEY -
@Maléfique a dit dans Changer de travail alors qu'on est dans une situation stable. :
@Queen-Mariah a dit dans Changer de travail alors qu'on est dans une situation stable. :
c’est bien d’être idéaliste… Après y a le réel aussi… partir sans sécurité derrière c’est chaud, les factures faut bien les payer et le frigo ne se rempli pas tout seul… on sait ce qu’on perd mais pas ce qu’on gagne…
Après quand c’est la santé mentale qui est en jeu, j’en étais là, il vaut mieux partir.
J’invoque @Jackasse qui parlera mieux que moi du FUCJK YOU MONEYOuais mais la santé mentale n’ira pas mieux si ensuite tu croules sous les dettes
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@Queen-Mariah a dit dans Changer de travail alors qu'on est dans une situation stable. :
c’est bien d’être idéaliste… Après y a le réel aussi… partir sans sécurité derrière c’est chaud, les factures faut bien les payer et le frigo ne se rempli pas tout seul… on sait ce qu’on perd mais pas ce qu’on gagne…
Je suis d’accord moi jvoulais partir vous le savez on m’a refusé la RC et je n’ai pas les moyens de démissionner surtout que les salaires des offres est entre 1000-1500E ce qui est plus bas que mon salaire actuel donc je me résigne car je veux pas de pb d’argent car vivre au RSA+APL m’a traumatisé et stressé de ouf.
J’ai postulé mais le ministère dont je viens ne fait pas rêver après 3 ans d’entretiens, de CV envoyés je me suis faite recalée de partout, donc obligée de rester pas les moyens de démissionner même si…
Lisez la réponse en dessous…@Maléfique a dit dans Changer de travail alors qu'on est dans une situation stable. :
@Queen-Mariah a dit dans Changer de travail alors qu'on est dans une situation stable. :
c’est bien d’être idéaliste… Après y a le réel aussi… partir sans sécurité derrière c’est chaud, les factures faut bien les payer et le frigo ne se rempli pas tout seul… on sait ce qu’on perd mais pas ce qu’on gagne…
Après quand c’est la santé mentale qui est en jeu, j’en étais là, il vaut mieux partir.
J’invoque @Jackasse qui parlera mieux que moi du FUCK YOU MONEYJ’ai vu une ITV de Lucy Liu qui parlait de son père qui lui avait dit de mettre de côté la FUCK YOU MONEY.
Le principe : avoir un matelas d’argent qui nous permette de refuser un job ou de dire stop au job actuel si trop tendu. Dire fuck you. En gros avoir pour un an d’argent sans bosser ni revenu, montant à évaluer selon votre train de vies.
C’est rassurant quand même d’avoir ce coussinet pour si on est dans une situation critique au taf qu’on ne peut plus tirer sur la corde, on a fini nos droit d’arrêt maladie etc… On peut se barrer et se donner du répit.
Voilà remercions le papa de Lucy Liu
Même si j’ai échoué ma reconversion (il me faudrait une vraie formation diplômante mes diplômes sont trop vieux plus à la page et que de la théorie), psychologiquement ça fait la différence de savoir qu’on peur dire STOP avec une petite réserve pour se retourner…
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Tu as fait ta rentrée du coup? ça se passe comment?
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C’est l’après confinement, je pense que beaucoup ont eu du temps à tuer et se remettent en question.
Tu veux changer de voie professionnelle ou juste changer géographiquement ou les 2 ?Pas simple de passer à l’acte sans faire des sacrifices ( tes avantages comme la maison, la sécurité de l’emploi) mais quand on frôle le burn out, ça en vaut la peine.
Il ne faut pas que agisses sur un coup de tête, tu dois avoir un projet pour te lancer mais avec la motivation tu trouveras.
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@Eleha J’ai pas d’affectation je vais faire quelques heure dans mon établissement de rattachement administratif…
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Je viens d’y penser, juste pour l’exemple de craquage.
J’ai une amie qui a bossé toute sa vie comme responsable d’un magasin dans une galerie d’une célèbre enseigne à 30 km de chez elle, pendant le confinement la galerie étant fermée , elle a bossé au drive de ladite enseigne tout près de chez elle.Retour à la normale après le déconfinement, elle a pété les plombs, donné sa démission et bosse désormais au drive à proximité de son domicile, elle a dit fuck les responsabilités, mais bon elle est est mariée… quand tu es seul et qu’il n’y a qu’un revenu c’est plus chaud, il faut être sûr de son coup.
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@Queen-Mariah Ne le prends pas en mode reflux gastrique
coutumier-réflexe-rejet mais nous ne sommes pas nés « que » pour payer des factures et rembourser des crédits durant notre brève existence terrestre.
Autrement, c’est un asservissement consenti à une matrice économique, même si ce modèle a existé en tout temps : autrefois, les métayers se ruinaient la santé « que » pour le Seigneur local en contrepartie de pas grand chose. Dépendance inféodée absolue et filaient sous terre avant l’âge de 40/50 ans, parfois moins.
Le plus important c’est quoi ?
D’être à l’aise dans son job et dans sa vie personnelle (les deux sont en interaction), s’épanouir, s’ouvrir à des activités nouvelles et se renouveler sans avoir les chocottes infernales du changement et de l’adaptation à ce qui semble inconnu. La vie c’est du renouvellement et l’acquisition de connaissances, pardon pour le truisme. Et le reste en brouzoufs suivra, même si c’est pas forcément important de gagner « toujours plus » en mode glouton/accumulateur. Juste l’indispensable quitte a mener une vie frugale = non dépensière à l’excès, mais agréable.
Les jobs à vie sont de plus en plus l’exception même chez les fonctionnaires. Du jour au lendemain, quiconque peut être débarqué pour motif de restructuration à motif économique principalement que personne n’avait vu venir se croyant « protégé » dans leur bulle. Alors autant être prévoyant et anticiper des plans B, C, etc.
Et entre choisir se burn-outer pour un taf qui génère stress, rancœurs, bile et insatisfaction avec un autre qui passionne, le choix est évident.
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Et d’ajouter que l’“idéalisme” et le “réel” ne sont pas antagonistes mais complémentaires et conjugables, question de tempérament pas que cantonné dans le négatif et le rejet de tout systématique.
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@Eleha a dit dans Changer de travail alors qu'on est dans une situation stable. :
C’est l’après confinement, je pense que beaucoup ont eu du temps à tuer et se remettent en question.
Tu veux changer de voie professionnelle ou juste changer géographiquement ou les 2 ?Pas simple de passer à l’acte sans faire des sacrifices ( tes avantages comme la maison, la sécurité de l’emploi) mais quand on frôle le burn out, ça en vaut la peine.
Il ne faut pas que agisses sur un coup de tête, tu dois avoir un projet pour te lancer mais avec la motivation tu trouveras.
Ah ben oui il s’agit pas de démissionner sans avoir le point de chute après évidemment.
Il faut trouver tout en gardant son boulot actuel ce qui est compliqué parce que c’est chronophage mais bon.Je crois que c’est un peu tout, besoin de changer de quotidien la fois professionnellement mais aussi dans la vie, le petit village c’est bon j’ai envie d’être dans une ville moyenne avec toute commodités à proximité.
Apres ça fait 10 ans que je travaille j’ai mis pas mal de sous de coté, j’ai un matelas pour amortir on va dire. Peut-être plus petit que Lucy Liu mais quand même.
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Oui chercher du boulot quand on travaille ça prend un temps de dingue en fait. Finalement le boulot où je suis et où j’avais quand même eu un premier contact fin janvier, c’est le la que de temps suivi du confinement qui a fait qu’on a jamais réussi à se parler avant.
Faire des entretiens sur les horaires de boulot, et donc obtenir un congé assez rapidement c’est vraiment galère