Les 4 terres : Les Interviews
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Dans ce forum retrouvé tout les Interviews principalement des éliminés.
Si certains veulent mettre des ITVs de candidats encore en course et non éliminé, je leur conseil de le faire entre Lundi et Vendredi afin de garder le Vendredi (après émission) et le week-end pour placer les ITVs du ou des sortants.
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Voici les Interviews de Marie-France suite à son élimination :
La première pour Voici :
INTERVIEW Marie-France (Koh-Lanta, Les 4 Terres) : « Je savais que c’était moi qui sautais »
Marie-France est la première candidate à avoir été éliminée dans Koh-Lanta, Les 4 Terres. La représentante du Nord, qui a été sortie au conseil à l’unanimité, s’attendait à ce que son nom soit sur les bulletins.
Vous êtes la première candidate éliminée de Koh-Lanta, Les 4 Terres. Est-ce que vous vous y étiez préparée ?
Quand je suis partie pour l’aventure, pas du tout. Mais quand j’ai vu l’équipe dans laquelle j’étais, je savais. J’avais compris. Vous avez Lola et Angélique, deux petites nanas du même âge, qui sont soudées : ça se voit tout de suite que ça colle et quelque part c’est logique. Et après, il vous reste trois gars. On est au début de l’aventure, il faut des bras. Donc je savais pertinemment que si on perdait le jeu, c’était moi qui sautait. Je ne partais pas perdante, je partais logique.
Vous semblez avoir pris pour cible Angélique dès le départ. Pourquoi elle en particulier ?
Je ne dirais pas que je l’ai « prise pour cible », parce qu’il y a quand même un côté très humain que j’aime garder dans Koh-Lanta. C’est simplement une question d’affinités. C’est la seule dans le groupe à qui je n’ai pas eu l’occasion de parler, parce que je ne suis pas allée vers elle et qu’elle n’est pas allée vers moi. Peut-être que si j’étais restée plus longtemps, j’aurais pu créer des liens avec elle. Je pense qu’on a manqué de temps. Et il fallait bien que je mette un nom sur le papier…
Vous semblez pourtant ne pas l’apprécier dans l’épisode…
Quand je dis dans l’épisode qu’elle me saoule, c’est parce qu’à chaque fois qu’on parlait de quelque chose, elle disait « Ah oui, moi aussi »… C’est le genre de truc qui me saoule, mais c’est sa façon d’être. Ça me saoule et ça continuera sûrement de me saouler toujours, mais elle est comme ça : c’est sa personnalité et je le respecte.
Vous avez lâché une bombe au conseil en révélant le début de stratégie d’Adrien. Pourquoi avez-vous fait ce choix ?
Je n’ai pas eu l’impression de lâcher une bombe, j’ai simplement répondu à une question de Denis. Dans la vie, je suis quelqu’un de très carré : quand on me pose une question, je réponds franchement. Je n’en veux pas du tout à Adrien d’avoir fait ses stratégies, c’est sa façon à lui d’être dans le jeu. Ce n’était absolument pas pour le balancer : Adrien, c’est quelqu’un que j’aime beaucoup, je l’ai découvert en dehors du jeu et c’est un gars super génial. Je ne fais pas des histoires comme ça, gratuitement. Je réponds juste à une question et je ne mens pas.
Dans votre portrait, votre fils dit que vous avez un fort caractère. Est-ce que vous pensez que c’est ce qui a causé votre départ ?
Je me demande si ce ne sont pas plutôt mes performances physiques. J’ai quand même 50 ans. Je n’ai pas pu m’entraîner comme je voulais pour Koh-Lanta : je ne travaille pas quatre heures par jour et les journées sont trop courtes. Mais il y a peut-être un peu des deux. J’ai un côté très fermé, on me dit souvent : « Tu ne donnes pas envie qu’on aille vers toi. » En me voyant à la télé, j’ai compris pourquoi les gens me disent ça. J’ai vu que je mettais cette barrière, parce que je suis méfiante par rapport aux gens. Mais je ne pense pas avoir été éliminée à cause de mon sale caractère : je n’ai emmerdé personne !
Voir votre côté fermé vous a-t-il fait changer ?
On ne change pas. On peut s’améliorer, mais on ne change pas. Avec les gens, je reste méfiante et je pense que je resterai méfiante à vie. En revanche, j’ai sûrement un autre rapport avec la nourriture depuis l’aventure.
C’est à dire ?
Je me fichais de la nourriture, je mangeais simplement parce que mon estomac avait faim. Des fois, je sautais le repas de midi. Je me suis rendue compte que la nourriture, c’est quelque chose d’important. Je mange régulièrement, je fais plus attention.
Si vous pouviez revenir en arrière, est-ce que vous changeriez quelque chose dans votre aventure ?
Non, rien du tout. Ce qu’on voit à la télé, c’est moi. C’est vraiment moi, rien n’a été transformé. Ça me ressemble vraiment et si je devais refaire quelque chose, je referais exactement pareil.
Avez-vous gardé le contact avec les autres candidats ?
Oui, avec Adrien, avec Lola… On s’est d’ailleurs revus une fois chez Lola avec plusieurs candidats ! Il y en a avec qui on s’est téléphoné ces derniers mois. J’ai des liens assez forts avec Hadja, Joaquina, avec Carole… On n’a pas pu se parler dans le jeu, mais ça ne nous a pas empêché d’apprendre à nous connaître au téléphone. J’ai revu Angélique, aussi, et on s’est bien marrées. Ça se passe super bien, je n’ai personne dans le collimateur. On est tous différents et on est vraiment un bon groupe.
Participer à Koh-Lanta, c’est s’exposer aux critiques sur les réseaux sociaux. Comment les vivez-vous ?
Je m’en fous. Aux castings, dès le début, on nous prépare à ça. On a une psychologue qui nous suit du début à la fin, c’est une femme adorable. Il faut se protéger soi, aussi, psychologiquement. Moi avec l’âge que j’ai, j’arrive à passer au dessus. Ces gens qui sont cachés derrière des écrans, mais quelle vie de merde ils ont, pour n’avoir que ça à faire de leurs journées ! Je pense qu’il faut être profondément con pour juger quelqu’un comme ça, que vous voyez à la télé. Je n’en pense rien… C’est censé être à la base un réseau social, mais ça devient un réseau antisocial. On dit que la drogue ça brûle les neurones, mais je pense que les réseaux sociaux, ça brûle les neurones beaucoup plus à certains…
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Voici l’interview de Marie-France pour le Figaro :
Marie-France («Koh-Lanta»): «Je n’ai pas cherché à me rapprocher des autres»
INTERVIEW - TF1 diffusait vendredi soir l’épisode d’ouverture de la nouvelle saison du jeu d’aventure produit par ALP. La bouchère de 49 ans, membre de l’équipe Nord, a fait les frais du premier conseil.
Marie-France est la première des 24 candidats de «Koh-Lanta, les 4 terres» à quitter l’aventure après le conseil de son équipe Nord. À l’unanimité, Adrien, Lola, Fabrice, Angélique et Samuel ont décidé d’inscrire son prénom sur leur bulletin de vote, estimant qu’elle était la moins performante physiquement parlant. La grande nouveauté de cette saison est la répartition des aventuriers en quatre équipes régionales. Au terme de l’épreuve de confort, disputée dès l’entame du jeu, celle arrivée dernière a passé 24 heures sur l’île de l’exil, un petit espace de sable, de roche et de végétaux perdu au milieu de la mer. Une sanction que la formation de l’Est a su convertir en succès dès l’épreuve d’immunité.
LE FIGARO. - Vous attendiez-vous à ce vote unanime contre vous lors de ce premier conseil?
Marie-France. - Honnêtement oui. Les téléspectateurs vont certainement ressentir que nous étions l’équipe la plus faible au départ, nous n’avions pas de sportifs comme Dorian et Brice chez les Oranges, comme Hadja chez les Verts ou comme Mathieu chez les Bleus. En étant la femme la plus âgée des Violets, j’avais un peu moins de chance que les autres de rester, c’était logique qu’on pense à m’éliminer en premier. Je savais qu’en perdant cette épreuve d’immunité, ce serait foutu pour moi.Qu’avez-vous fait pour tenter de sauver votre place après cette défaite?
Je n’ai pas cherché à me rapprocher des autres. Ce n’est pas ma façon de faire d’orchestrer des stratégies, je ne suis pas venue à «Koh-Lanta» pour monter les gens les uns contre les autres. Ma seule solution pour m’en sortir était d’aller chercher un collier d’immunité et je peux vous dire que je l’ai cherché longtemps. Je suis quelqu’un de patient mais mes nerfs ont été mis à rude épreuve. Puis quand Adrien est venu me trouver pour me proposer de s’entendre, je lui ai expliqué que je voterai contre Angélique. D’une part parce que je n’avais pas d’affinités avec elle et d’autre part pour séparer le binôme qu’elle formait avec Lola. Mais j’ai rapidement compris que ce serait mon nom qui sortirait au conseil.Comment expliquez-vous cette mésentente avec Angélique?
Je fonctionne au feeling. Je sais que je ne vais pas facilement vers les gens mais je n’attends pas pour autant qu’ils fassent le premier pas. Je suis quelqu’un de très méfiant au départ. Et autant Lola est venue vers moi tout de suite, autant Angélique n’a jamais fait la démarche de venir me parler. Je trouvais qu’elle en faisait un peu trop et je me suis braquée. Mais nous ne nous sommes jamais disputées, nous nous sommes juste ignorées, c’est tout.Durant le conseil, aviez-vous prémédité de dévoiler les discussions stratégiques d’Adrien?
Pas du tout, je n’ai pas cherché à balancer Adrien auprès des autres membres de l’équipe puisque je n’avais absolument rien à lui reprocher. Il a fait son jeu comme moi j’ai joué le mien et je le respecte totalement. Je suis quelqu’un de respectueuse des règles et de l’autorité. Quand quelqu’un comme Denis Brogniart me pose une question, je lui réponds de la manière la plus complète possible, sans arrière-pensée.Qu’avez-vous pensé de cette formule régionale de «Koh-Lanta» avec quatre équipes au départ?
J’étais très surprise. En arrivant, j’avais remarqué qu’il n’y avait pas de candidats belges et j’ai eu un peu peur, sans trop savoir pourquoi, d’être mise en danger. Puis en découvrant que Lola et Fabrice étaient de la même région, j’étais rassurée. Ce rapprochement des régions était génial, cela m’a rappelé mon enfance de parler avec des ch’tis. Nous avions un attachament sincère à nos terres, c’est certain. -
Voici l’Interview de Marie-France pour LCI :
Marie-France, première éliminée de “Koh-Lanta : les 4 terres” : “Je n’étais pas partie là-bas pour faire de la stratégie”
INTERVIEW - C’est déjà fini pour elle. Marie-France, la bouchère de l’équipe du Nord, a été éliminée à l’issue du premier conseil de la nouvelle saison de “Koh-Lanta : les 4 Terres”. Son parcours, ses regrets, sa forte personnalité, elle s’est confiée auprès de LCI. fr.
Elle est la première éliminée de “Koh-Lanta : les 4 Terres”. Membre de l’équipe du Nord, Marie-France a été désignée par ses camarades lors d’un conseil pour le moins tendu. Avec quelques mois de recul, cette employée de boucherie, qui vit désormais en Belgique, nous a livré son sentiment sur ce départ forcément trop rapide à son goût.
LCI : Avez-vous facilement digéré cette élimination précoce ?
Marie-France : C’est vrai qu’être la première éliminée, ce n’est pas une place facile ! Faire Koh-Lanta ça demande beaucoup de temps, beaucoup d’énergie, des castings jusqu’au départ. Jamais je ne me suis dit que j’allais être éliminée si vite ! Donc non, ce n’est pas facile à digérer mais je m’en suis remise et je n’en ai voulu à personne. Mais c’est un jeu. Bien sûr, on est vexé, comme le dit Denis à la fin. Après, ça dure deux ou trois jours, la vie normale reprend et on passe à autre chose.
En partant, vous dites que votre élimination n’est pas justifiée. Vous le pensez toujours ?
Tout dépend de quel point de vue on se place. Dans ce premier épisode, il y a d’abord le jeu de confort, avec cette corde de 50 kilos. Dans toutes les équipes, les “vieux” lâchent la corde, même si je pense que je ne m’en tire pas trop mal. Je pense même que je ne suis pas ridicule du tout. Vient ensuite l’épreuve d’immunité et là, ce n’est pas à cause de moi que nous avons perdu. C’est à cause de Samuel. Donc, si on se place sur le terrain du mérite, je n’ai pas de raison de partir. Après, lorsqu’on regarde la composition de l’équipe, c’est plus compréhensible : je suis une femme, j’ai 50 ans et, physiquement, je ne suis pas une sportive de haut niveau. Avec deux petites nanas qui ont à peu près le même âge et qui sont très soudées, et trois costauds qui peuvent construire la cabane, qu’est-ce que vous faites ? Eh bien vous éliminez mémère de 50 ans !
Avez-vous l’impression d’avoir aussi payé votre franc parler, ou du moins votre forte personnalité ? Auriez-vous dû faire preuve de davantage de stratégie ?
Je n’étais pas partie à “Koh-Lanta” pour faire de la stratégie. En arrivant, j’avais la tête hyper chargée du monde dans lequel on vit. Donc il était hors de question de commencer à faire des calculs. Ma tête était vide et je voulais qu’elle reste vide. Maintenant, si j’ai payé cher mon franc parler, j’ai envie de dire “tant pis”. Je suis comme je suis. Celui à qui ça plaît, tant mieux. Celui à qui ça ne plaît pas, tant mieux aussi. Après, si vous regardez bien l’émission, je n’ai rien dit de grave. Je pense même avoir crée de beaux liens avec Lola, avec Fabrice. On dépeint de moi un personnage un peu froid… C’est vrai que les gens disent souvent qu’on n’a pas envie d’aller vers moi. En regardant l’épisode, j’ai compris pourquoi. Mais bon, c’est ma carapace, c’est ma façon de me protéger des gens parce que je m’en méfie. Et si j’ai été éliminée à cause de ça, tant pis.
Cette carapace, vous vous l’êtes forgée pourquoi et comment ?
Il y a des choses de ma vie privée dont je n’ai pas envie de parler, mais c’est vrai que j’ai été maman très jeune et ça n’a pas toujours été évident. J’ai connu pas mal de galères et il faut bien reconnaître qu’on vit dans un monde où il y a des mauvaises personnes partout. J’ai même l’impression que, plus on avance, plus les gens deviennent complètement cinglés ! J’ai appris à me protéger de ces personnes qui se disent vos amis et qui vous déçoivent. A force de se faire avoir, on se met des barrières et aujourd’hui, mes amis je peux les compter sur les cinq doigts de la main. D’ailleurs, je n’y croyais pas en partant mais je m’en suis fait de nouveaux grâce à “Koh-Lanta”. De vrais bons amis.
Il y a aussi des candidats avec qui ça n’a pas “collé”. Je pense notamment à Angélique. Comment expliquez-vous les tensions entre vous ?
Je pense que c’est, comme moi, une fille qui a un passé assez douloureux. Elle a elle-même une carapace et comme je ne vais déjà pas facilement vers les gens, je n’ai pas éprouvé le besoin de me rapprocher d’elle. De son côté, elle s’est tout de suite liée d’amitié avec Lola, à qui elle s’est facilement confiée. En réalité je n’ai eu aucune dispute avec Angélique . Elle m’énervait un peu sur le camp parce qu’elle ramenait toujours tout à elle. J’ai même pu dire à un moment “elle me saoule, celle-là !” Maintenant, il a fallu faire le feu, construire le camp, il y a eu les épreuves, etc. La vérité, c’est qu’on n’a pas pris le temps de se connaître, tout simplement.
En partant, vous mettez en garde les autres membres de l’équipe contre Adrien, que vous décrivez comme un grand manipulateur…
(Rires) En réalité, je ne savais pas du tout quel était son but dans “Koh-Lanta”. Quand j’ai vu son portrait ensuite, j’ai compris qu’il était là pour la stratégie. Peut-être que si je l’avais su avant, je m’en serais servie. Quand je dis que c’est l’homme à abattre, c’est sous le coup de la vexation. Parce que je ne lui en veux pas du tout, c’était sa façon d’être dans le jeu. Moi, j’étais là pour la survie, l’aventure. D’autres étaient venus pour le côté sportif. Lui, c’était pour la stratégie et je le respecte.
Vous voir dans l’émission vous a-t-il fait changer ?
Non ! Pourquoi je changerais ? (rires) On peut s’améliorer, mais changer, non. Je m’aime bien comme ça. Je suis bien dans mes baskets, bien dans ma tête. Je ne changerai pas ! (rires)
Dans votre portrait, votre compagnon dit qu’avec vous, c’est la vie de groupe qui pourrait poser problème dans “Koh-Lanta”. Il avait vu juste ?
En général, j’évite les groupes. Quand je fais du sport, c’est par deux au maximum par exemple. Du tennis ou de la course. Pour moi plus il y a de gens, plus il y a d’emmerdes. Au boulot, on est une équipe de quatre ou cinq et la plupart du temps, je suis toute seule. Je trime deux fois plus mais je préfère. C’est un peu ma philosophie !
Dans cette saison de “Koh-Lanta” les candidats sont réunis par grandes régions. C’est un concept qui vous a plu ?
J’ai trouvé ça génial. Ça a tout de suite créé de vrais liens entre certains d’entre nous. Prenez Fabrice par exemple, qui habite à Maubeuge, à vingt minutes de chez moi. J’avais l’impression de participer au jeu avec un but. Ça faisait 3 minutes que le jeu avait commencé et on s’est pris dans les bras. Il a même pleuré car c’est quelqu’un de très émotif. On a eu l’impression d’avoir passé notre adolescence ensemble. C’est vraiment un concept incroyable.
Et si vous deviez résumer ce qui unit les candidats du Nord ?
J’aime bien la phrase de Fabrice : “Les gens du Nord sont comme les autres, mais en mieux”.
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Voici l’Interview de Marie-France pour MYTF1 :
Koh-Lanta, les 4 terres : Marie-France, éliminée : « je ne garde aucune rancune »
Marie-France, la bouchère du Nord a été éliminée au soir de la première soirée de Koh-Lanta, les 4 terres le 28 septembre. Découvrez son interview exclusive.
Il s’est passé plusieurs semaines depuis la fin de l’aventure comment, avec le recul, avez-vous vécu la vôtre ?
Je ne retire rien de négatif de cette aventure. J’ai profité de chaque moment. Je m’étais bien préparée. J’étais tellement prête dans ma tête que j’ai bien vécu mon élimination, même après le premier conseil de l’aventure.
A partir de quel moment avez-vous su que votre élimination était proche ?
Vous allez trouver ma remarque bizarre. Mais dès le début ! Lorsque j’ai découvert mon équipe. Je me suis dit : « si on perd le jeu, Je sors ». Il suffisait de la regarder. Il y avait deux petites nanas du même âge, donc une affinité évidente. Fabrice, a certes le « même » âge que moi, mais c’est un homme costaud. Samuel est un militaire aguerri, il envoie sur les épreuves et Adrien, a la trentaine et il est balèze. Je ne faisais pas le poids. Je savais mes jours comptés s’il nous arrivait la malchance de perdre. Et c’est ce qui est arrivé !
Avez-vous décelé, dès le départ, le côté stratège et manipulateur d’Adrien ?
Je n’ai pas passé assez de temps sur le camp pour appréhender les caractères de mes co-équipiers. Et puis, on était vraiment au tout début de notre aventure. On était toujours dans l’euphorie du jeu. On était tous très heureux d’être là, de construire notre cabane. Puis tout s’est enchaîné très vite. C’est seulement, à la suite de notre épreuve perdue, que j’ai vu Adrien commencer ses stratégies. Mais c’est finalement tout à son honneur. Il faut des stratèges dans ce jeu pas uniquement des sportifs.
Avec le recul, est-ce que vous lui en voulez toujours ?
Mais pas du tout. Je l’ai revu après la fin de l’aventure. Il est vraiment génial. Je ne lui en ai même pas voulu ce jour-là, car c’est un jeu. A sa place, j’aurais certainement fait la même chose. Et puis, avec le recul, mon élimination était logique.
La légendaire solidarité du Nord a-t-elle été mise à dure épreuve ?
Non. Notre solidarité a été solide. Lola et Fabrice devaient mettre le prénom d’un aventurier. Le mien était logique. On en avait parlé. Notre solidarité a été présente du début jusqu’à la fin.
Si c’était à refaire, que changeriez-vous ?
Absolument rien. Je suis restée moi-même. La personne que vous allez voir dans l’aventure, c’est moi. Et si c’était à refaire, je ne mettrai pas de stratégies en place pour tenter de rester plus longtemps dans l’aventure.
Qu’aimeriez-vous que les téléspectateurs retiennent de vous ?
Je sais que les gens des réseaux sociaux ne sont pas très gentils. Mais je m’en fous. Je n’ai rien à prouver. Je n’ai pas fait Koh-Lanta pour passer à la télévision, ni pour mon mari ou mes enfants. Je l’ai fait pour moi.Pour la suite de l’aventure, quelle équipe vous impressionne le plus ?
Je vais rester sur ma position de départ, dès que j’ai découvert les équipes en présence. Je pense que les verts (l’équipe de l’Est) vont aller très loin. Là, il y a du costaud ! Si c’était à refaire ? J’y retournerai sans la moindre hésitation.
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Je met les ITVs des deux candidats ayant quitté l’émission lors de l’épisode 2.
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Je commence par les ITVs de François contraint à l’abandon.
ITV pour télé star :
INTERVIEW. François (Koh-Lanta) : “Mon plus gros regret ? Ne pas avoir pu dire au-revoir à mes coéquipiers !”
Contraint à l’abandon dans le deuxième épisode de Koh-Lanta, ce vendredi 4 septembre, François, le Basque de l’équipe de l’Ouest, s’est confié à Télé Star.
Racontez-nous cette terrible blessure…
Quand j’ai vu que mon équipe pensait avoir gagné l’épreuve d’immunité. Je saute de joie et, au moment de me réceptionner au sol, je sens un coup de poignard dans mon mollet. Je rejoins mon équipe et je sens que je ne peux pas poser le pied au sol. Je ressens des coups d’électricité. Je me suis dit que la suite de l’aventure Koh-Lanta allait être compromise…
Aviez-vous le dernier mot sur votre participation ou est-ce que c’est le médecin qui a la décision finale ?
Si j’avais pu continuer, j’aurais évidemment continué. C’est le médecin qui m’a stoppé. Il a vu un gros hématome à l’échographie, il ne m’a même pas posé la question.
On vous a senti très proche de vos coéquipiers de l’équipe de l’Ouest. Comment expliquez-vous qu’un lien aussi fort soit né en quelques jours seulement ?
La première épreuve de confort nous a beaucoup aidés. Nous avons eu une affinité naturelle. Je ne peux pas l’expliquer. Il y a des choses dans la vie qui vous arrive et vous ne les expliquez pas. J’étais très proche de Diane, qui est du même département que moi, et de Brice, qui me rappelait beaucoup le plus grand de mes fils et qui m’a tenu des mots forts dès le départ.
Vous regrettez de ne pas avoir pu leur dire au-revoir ?
C’est le plus gros regret de toute mon aventure. Je n’en veux pas à la production. Mais ne pas avoir pu serrer une dernière fois mes amis et leur dire tout le bien que je pense d’eux, ça a été le pire.
Quel a été la réaction de vos enfants et de votre femme à votre retour en France ?
Ils m’ont beaucoup soutenu. Je n’ai pas été bien du tout. J’ai passé des semaines compliquées. Moralement, je n’étais pas bien du tout.
Aviez-vous des doutes sur la composition des équipes ?
Quand Denis nous annonce que notre point commun, c’est que nous sommes tous du même coin de la France, j’ai été surpris. J’ai voyagé avec Aubin, qui est du Gers, pas loin du Pays Basque, et j’ai été étonné de ne pas être dans la même équipe que lui.
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ITV de François pour le Figaro. fr ;
François («Koh-Lanta»): «J’ai pris un sacré coup au moral»
INTERVIEW - Le Basque de 47 ans a été contraint de quitter l’aventure sur décision médicale après s’être blessé à la jambe gauche. Son abandon a permis à Marie-France de réintégrer le jeu.
L’aventure de François dans «Koh-Lanta, les 4 terres» n’a duré que cinq jours mais n’a pas manqué de piment. Le négociant en travaux du pays basque a connu les joies du succès avec son équipe de l’Ouest, vainqueur de la toute première épreuve de confort de la saison puis récompensée d’un gargantuesque menu régional lors de la suivante. Mais aussi l’agacement d’un maillot de bain emporté par la marée (et revenu trois jours plus tard), d’un campement privé de la chaleur du feu et de l’incapacité de profiter du kit de pêche par manque d’expérience. Soucieux de ne pas décevoir ses enfants, il a malheureusement été contraint à l’abandon pour raison médicale.
LE FIGARO. - Quel était votre état d’esprit au moment d’être emmené à l’infirmerie sur une civière?
François. - J’étais vraiment très très mal. Même si on ne m’a pas annoncé de suite que c’était terminé, je sentais bien que la suite de mon aventure était compromise. J’avais ce petit espoir de pouvoir continuer mais je souffrais trop. J’ai pris un sacré coup au moral. Je me suis blessé à la fin de l’épreuve d’immunité, j’ai sauté de joie en pensant que mon équipe avait gagné et en retombant, j’ai senti un coup de poignard au niveau du mollet gauche. À chaque pas, je ressentais une décharge de douleur dans la jambe. Cela ne m’était jamais arrivé auparavant donc je ne savais pas exactement ce que j’avais.Quand Denis Brogniart vient à votre rencontre à l’infirmerie, vous comprenez de suite que votre aventure est terminée…
Oui, je prends conscience que tout s’arrêtait là pour moi. Ma convalescence a duré environ un mois avant que je sois apte physiquement à reprendre mon poste. Mais mon moral a été beaucoup plus touché, je n’étais pas bien du tout et j’ai vécu plusieurs semaines difficiles. J’ai mal vécu de partir de cette manière sans pouvoir dire au revoir à mon équipe, c’était frustrant. J’aurais aimé les prendre dans mes bras et leur souhaiter bonne chance.Vous avez exprimé à plusieurs reprises votre souhait de rendre fier vos enfants. Craignez-vous leur réaction en découvrant votre abandon médical à la télévision?
Mon plus jeune fils pour lequel je me bats qui a été accidenté à l’âge de 4 ans ne prend pas conscience de ces choses-là malheureusement. Quand il voit son papa à la télévision, il est content et dès que c’est terminé, il passe à autre chose. Mon fils aîné sait que je suis revenu à cause d’une blessure mais il ne sait pas quand cela est arrivé. Il était déçu en venant me chercher à l’aéroport mais il m’a confié qu’il était fier de moi. Il est fier de voir son papa dans «Koh-Lanta».Votre équipe de l’Ouest était très soudée et solidaire mais aviez-vous envisagé le scenario d’un futur conseil?
Brice m’en avait parlé, il me considérait comme son père. Il lui semblait inconcevable de voter contre moi. Avec Estelle, je faisais partie des plus âgés de l’équipe donc je faisais probablement partie de personnes les plus menacées. Nous nous sommes battus pour éviter d’aller au conseil et d’avoir un choix à faire. À ma connaissance, il n’y avait pas de discussions stratégiques au sein de l’équipe. Estelle se sentait à part et sa «stratégie» était de se montrer très active sur le camp.Lors de l’épreuve de confort où vous aviez à ramener des pierres au fond de la mer, vous apparaissez épuisé, allongé sur le ponton…
J’étais à bout de souffle. Je me suis donné à fond sur cette épreuve. J’étais à 200%, je faisais le maximum pour avancer le plus possible au fond de l’eau. Sans faire une grande performance, je me suis surpris et j’ai terminé épuisé. Et heureux de notre deuxième place!Quand on est Basque comme vous, est-ce que l’on se sent plutôt du sud ou plutôt de l’ouest?
J’étais surpris par la répartition des équipes. J’avais voyagé avec Aubin qui habite dans la même région que moi et lorsque j’ai vu que nous n’étions pas dans la même équipe, j’ai cru à une erreur. Puis en discutant avec Diane qui est de Pau, j’étais rassuré. Nous représentions bien cette équipe Ouest avec Jody de la Charente-Maritime, Brice de Limoges, Dorian et Estelle de la Normandie. -
ITV de François pour télé 7 jours :
Koh-Lanta (TF1) - François, éliminé sur blessure : “C’était très dur à vivre”
Le sympathique candidat basque a quitté l’aventure “Koh-Lanta”, ce vendredi 4 septembre 2020, pour raisons médicales. Interview.
Quelle a été votre réaction quand vous avez appris que les équipes se composaient par régions cette année ?
François : J’ai été surpris, car on ne s’y attendait pas du tout. J’ai également été très étonné d’être séparé d’Aubin, qui est du Gers… J’avoue que je n’ai pas compris sur le coup ! Je me suis même demandé s’il n’y avait pas une erreur.
Que pensez-vous de l’absence de Bretons dans cette équipe de l’ouest ?
Je ne sais pas quoi en penser… Pourquoi il y aurait des Bretons, sachant qu’il n’y a pas non plus de Landais, ou de Bordelais ?.. Les Landais n’ont pas fait la polémique parce qu’ils ne sont pas représentés !
Le fait d’être tous originaires de l’ouest a-t-il joué dans votre cohésion d’équipe ?
Bien sûr. Même si on se bat avant tout pour nous-même, on se bat aussi pour représenter cette partie de la France, dont nous sommes si fiers. Notre équipe a été très soudée dès le départ, notamment grâce à notre victoire dans la première épreuve de confort.
Vous êtes malheureusement sorti sur avis médical. Que s’est-il passé ?
Comme j’ai tiré la boule noire, je n’ai pas participé à l’épreuve d’immunité. Quand mon équipe a pensé avoir gagné, j’ai sauté de joie et je me suis mal réceptionné en retombant. J’ai senti comme un coup de poignard dans mon mollet gauche. En tentant d’aller vers mes co-équipers, j’ai vu que je ne pouvais pas poser le pied par terre.
Avez-vous compris tout de suite que ça allait découler sur une sortie médicale, ou gardiez-vous quand même espoir ?
Je me suis tout de suite dit que ça risquait d’être compliqué pour la suite, mais j’y ai cru malgré tout. On m’aurait laissé le choix, j’aurais continué. Mais je n’ai pas eu mon mot à dire.
Comment avez-vous réagi à l’annonce de votre sortie ?
C’était très dur à vivre. Avant de partir, j’espérais déjà être éliminé sur conseil, et surtout pas sur blessure. C’est le pire qui puisse arriver sur Koh-Lanta. D’autant plus que je n’ai pas pu dire au revoir à mes coéquipiers.
De quoi souffriez-vous ?
D’une déchirure du mollet gauche. A mon retour, je suis resté un mois en arrêt. Lors de mon contrôle durant la deuxième quinzaine du mois de décembre, j’avais encore l’hématome. Mais aujourd’hui, je n’en garde aucune séquelle. Tout va bien !
Vous expliquez dans votre portrait avoir fait Koh-Lanta pour vos deux fils, Mikel et Xabi. Qu’ont-ils pensé de votre parcours ?
Ils sont fiers de leur papa. Mon plus grand m’a dit que même si j’avais été éliminé dans le premier épisode, ils ne pourraient pas être plus fiers.
Au sein de votre équipe orange, quel candidat verriez-vous sur les poteaux ?
Je vais vous en citer deux : Brice et Dorian. On a pu le voir dès le premier épisode, ce sont des machines, des surhumains ! Je croise les doigts pour qu’ils aillent le plus loin possible.
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ITV de François pour Télé-Loisirs :
François (Koh-Lanta) contraint à l’abandon : “J’ai passé des journées et des nuits très compliquées mentalement à mon retour en France”
Souriant et généreux, François, aventurier de Koh-Lanta, les 4 terres a quitté prématurément le jeu et sa tribu de l’Ouest suite à une blessure ce vendredi 4 septembre. Le Basque se confie pour Télé-Loisirs sur cette mésaventure qui lui a coûté sa place.
Ce vendredi 4 septembre, TF1 proposait un nouvel épisode de Koh-Lanta, les 4 terres présenté par Denis Brogniart. Après un démarrage en fanfare avec plus de 4,6 millions de téléspectateurs au rendez-vous, l’aventure est montée d’un cran avec une épreuve de confort éprouvante mais aussi une épreuve d’immunité où l’agilité et la réflexion étaient de mise. Après avoir pioché la boule noire, François n’a pas pu disputer cette dernière épreuve avec ses coéquipiers de l’Ouest mais, dans un élan de joie, il s’est blessé et a dû quitter l’aventure. Pour Télé-Loisirs, il revient sur cet abandon.
Télé-Loisirs : comment avez-vous contracté cette blessure ?
François : D’une manière toute bête. J’étais tellement heureux car je pense qu’on a gagné cette épreuve d’immunité : je saute de joie et je vais directement les rejoindre. Et là, je sens un gros coup de poignard dans mon mollet gauche et je comprends au même moment que ça va être compliqué pour moi…
Vous n’aviez en vous aucun espoir de vous en remettre ?
On a toujours un petit espoir car c’est une aventure qu’on veut tous réussir. Malheureusement la douleur était si intense quand je posais le pied à terre. Intérieurement et avant même de voir le docteur, j’ai compris que c’était la fin.
Comment s’est passé votre examen chez le médecin ?
Je suis resté une journée et une nuit en observation à l’infirmerie. On m’a fait passer une échographie et Denis Brogniart m’a annoncé quelques heures plus tard que l’aventure était terminée pour moi.
Qu’avez-vous ressenti après cette annonce ?
J’ai trouvé ça si bête de partir sur une blessure, c’était le pire qui pouvait m’arriver. J’aurais préféré être éliminé sur un vote lors d’un conseil auquel cas j’aurais pu m’en prendre qu’à moi-même. Là, c’est mon corps qui a parlé et c’est vraiment rageant. J’ai perdu ma famille de Koh-Lanta et je n’ai pas pu leur dire au revoir et c’est sincèrement ma plus grosse frustration.
Qu’auriez-vous aimé leur dire avant votre départ ?
Je leur aurais dit un immense merci pour tout ce qu’ils ont pu m’apporter en si peu de temps. Je les aurais évidemment encouragés très fort en leur disant de se battre pour moi et pour mon fils.
Comment a réagi votre famille lors de votre retour en France ?
Ils étaient très heureux de me retrouver mais aussi déçus de me voir si mal. J’ai passé des journées et des nuits très compliquées mentalement à mon retour en France. Heureusement que je n’ai pas repris la travail directement car j’étais en arrêt car ça aurait été très compliqué. J’avais besoin d’être isolé et de rester avec ma famille.
Quel aventurier allez-vous soutenir désormais ?
C’est compliqué d’en choisir un seul. Je reste tout de même très proche de mes deux fistons : Brice et Dorian. J’ai une tendresse particulière pour Brice car il ressemble beaucoup à mon fils et je sais qu’il m’adore.
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ITV de François pour Voici :
INTERVIEW François (Koh-Lanta, Les 4 Terres) : « C’est la pire façon de partir »
Sans participer à l’épreuve d’immunité, François s’est malencontreusement blessé et a dû se retirer de l’aventure. Un départ qui laisse “un goût amer” dans la bouche de ce père de deux enfants. “J’aurais préféré une élimination au conseil”.
Voici. fr : Racontez-nous ce moment où tout bascule pour vous, avec cette blessure.
François : Ça commence à basculer quand je tire la boule noire. Je deviens spectateur de l’épreuve. Et sur le moment, il me semble que mon équipe gagne l’épreuve, donc je saute de joie. Au moment de me réceptionner, je sens comme un gros coup de poignard dans le mollet gauche et là, directement, je me dis “Wouah, il se passe quelque chose de grave, la suite va être compromise”. Je vais vers mon équipe, je ne peux pas poser le pied par terre, quand je le pose, la douleur est trop intense. J’ai pas envie d’y croire, mais je pense que c’est fini.
Ce qu’il reste, c’est le goût amer d’un départ sur une blessure ou la fierté d’avoir participé à l’aventure ?
C’est le goût amer. C’est la pire façon de partir. Je n’ai rien fait de mal. J’aurais préféré partir sur une élimination au conseil. Là, ça aurait voulu dire que je n’étais pas l’homme de la situation, pas le bon fédérateur, pas le gars efficace sur le camp, mais là, c’est une véritable tuile.
Vous mettez ça sur le compte de la malchance ou d’une mauvaise préparation ?
Je ne suis pas sportif. Je n’ai pas fait une grosse préparation. En un mois, on ne devient pas un sportif de haut niveau. Je me suis concentré sur le cardio, avant de partir aux Fidji, il fallait un minimum de condition physique. Mais je n’y allais pas pour prouver mes compétences sportives, j’y allais pour d’autres motivations. Puis la météo n’était vraiment pas bonne, il faisait froid, il pleuvait. Mais, bien sûr, il y a une part de malchance aussi… C’est comme ça, ça devait arriver.
La météo était particulièrement capricieuse, dans ce Koh-Lanta…
La deuxième nuit a été ignoble ! Affreuse ! Notre cabane n’était pas finalisée, on ne pouvait pas dormir dessous. On marchait les six les uns contre les autres, on se réchauffait entre nous, c’était affreux. C’est une nuit qui nous a permis, encore plus, de vraiment construire cette famille au sein de notre équipe.
Justement, quand on voit comment s’est passé la suite, l’état de votre camp, est-ce qu’on ne regrette pas d’avoir choisi le kit de mer plutôt que celui de terre ?
Je ne suis pas quelqu’un qui avance avec des regrets. J’adore la plongée, même si ça ne s’est pas trop vu, et j’y croyais tellement, avec ce filet de pêche et ce harpon. Je pense que même si c’était à refaire, je prendrais à nouveau le kit de mer.
Malgré les difficultés, votre tribu a toujours répondu présente aux épreuves. Sans votre blessure, vous pensez que vous pouviez aller loin avec une majorité des vôtres ?
Je pense qu’on serait allés super loin ! Peut-être que je me trompe. On avait une vraie famille, on se serait battus pour que personne ne soit éliminé. Brice m’a dit la même chose quand je l’ai revu, qu’il m’aurait emmené loin avec lui. Mais c’est la fatalité, on ne peut pas vivre avec des regrets.
Votre fils est-il fier de vous ?
Il ne pense pas comme nous, il a eu cet accident, le cerveau est touché, mais il est fier. Quand je l’ai vu regarder le premier épisode, il a exprimé ses sentiments, sans filtre. Je vois sa satisfaction. Il est heureux. Quand il m’appelle le soir, il ne parle que de ça. Le voir heureux, c’est une satisfaction. Mais j’ai pas pu prouver que je pouvais me battre comme lui a pu se battre pour être encore là aujourd’hui.
Je suis obligé de vous parler de votre maillot de bain…
Une négligence ! C’est un peu le reflet de notre vie sur le camp. On ne prenait pas conscience des choses. On était dans un monde un peu paradisiaque, on ne pensait pas à tout ça. Je ne peux m’en prendre qu’à moi-même, mais on était, pas en colonie de vacances, mais presque, c’était une sortie en familles, on profitait !
On vous voit régulièrement recadrer Estelle, lui reprocher de trop en faire. C’est votre nature ou vous estimiez qu’il fallait s’économiser ?
Il fallait s’économiser. Estelle, dès le départ, elle s’est fait remarquer, elle nous saoulait dès les premières minutes de notre rencontre. Je pense qu’elle voulait se prouver à elle-même, et à nous, qu’elle était efficace sur le camp. Elle avait peur, dès le début, d’être dans les premiers à partir. Je pense que c’était sa volonté de se mettre en avant. On sort d’une épreuve de confort, on est en sueur, avant de continuer, prenons du plaisir !
On voit la distance que vous prenez avec Estelle, et a contrario, comment vous réussissez à vous entendre avec les plus jeunes que vous.
Je ne pensais pas du tout, au départ. Je travaille beaucoup avec des gens, j’ai l’habitude, et c’est vrai qu’ils m’ont de suite accueilli. Brice, dès le départ, il m’a dit : “t’es mon papa, jamais je ne voterai pour toi”, alors que ça faisait un ou deux jours qu’on se connaissait… Moi je lui disais : “tu ne peux pas dire ça, Brice. Tu ne me connais pas, tu ne sais pas ce que je vaux”. Mais il insistait. Dès les premiers instants, on a créé un truc énorme.
Des amitiés sont nées de cette aventure ?
Beaucoup avec Diane, car on habite pas loin l’un de l’autre, on vient du même département. J’étais proche d’Aubin aussi, car j’ai voyagé avec lui. Puis je vais pas reparler de Brice, mais il ressemble tellement à mon premier fils. Je suis très famille, et Brice, c’est mon troisième fils aujourd’hui.
Si on doit choisir un seul aventurier, qui vous a impressionné ?
On parle de Dorian et Brice, et je mets Dorian en avant. Il nous fait un truc de fou ce soir. Dorian c’est une machine. Avant l’épreuve, il nous dit “moi, en apnée, je ne suis pas très bon”. A la fin, je suis allé voir et je lui ai dit : “Mais qu’est ce que tu nous as raconté, tu es surhumain !”. Imaginez s’il n’avait pas été bon !
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Concernant les iTVs de François deux trois éléments me paraissent bizarre : tout d’abord le fait qu’il dit qu’il a voyagé avec Aubin. Je me demande quand (il laisse entendre en venant à Koh Lanta) alors qu’ils sont justement censé ne pas se connaître et se découvrir que sur le bateau les amenant vers l’île.
Ensuite concernant son abandon il dit avoir passer une journée et une nuit en observation or le problème c’est que le montage laisse penser que Marie-France intègre le même jour (avant le conseil). Soit il s’explique mal soit c’est pas Marie-France qui aurait dû revenir mais Carole tout dépend de quand à eu lieu son abandon médicale.
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@Ogami Il a peut-etre voyagé avec Aubin sur le retour s’il est resté un petit moment avec les médecins et qu’Aubin se fait eliminer d’ici quelques conseils…
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@Silmaril a dit dans Les 4 terres : Les Interviews :
@Ogami Il a peut-etre voyagé avec Aubin sur le retour s’il est resté un petit moment avec les médecins et qu’Aubin se fait eliminer d’ici quelques conseils…
Non car il dit avoir été surpris de ne pas être avec lui dans son équipe alors qu’ils avaient voyagé ensemble.
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ITV de François pour MYTF1 :
Koh-Lanta, les 4 Terres - François, blessé : « Je suis tellement frustré… »
François, la truculent basque est sorti sur blessure lors de la deuxième soirée de Koh-Lanta, les 4 Terres le 4 septembre 2020 . Découvrez son interview exclusive
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Première question : comment va votre blessure ?
Ma déchirure au mollet gauche est guérie. C’est derrière moi mais la douleur a été tellement intense que j’en souviens encore. (Rires)Pouvez-vous nous expliquer comment vous vous êtes blessé ?
J’ai tiré la boule noire, malheureusement. J’ai donc assisté à l’épreuve sur le banc. J’ai cru que mon équipe avait gagné. J’ai poussé un cri de joie, j’ai sauté et au moment où je suis retombé, j’ai senti cette forte douleur au niveau du mollet. J’ai été rejoindre mon équipe en boitant. Mais j’avais tellement mal que je savais déjà que mon aventure risquait d’être compromise.Que gardez-vous en mémoire de votre aventure ?
Même si celle-ci a été brève, je garde ce fort esprit de famille que j’étais venu chercher. Notre première victoire nous a uni immédiatement. Et ce n’est pas uniquement parce qu’on était de la même région. Sur Koh-Lanta, on a besoin de se sentir en famille, proche et unis.Comment s’est passé votre retour à la maison ?
Je l’ai assez mal vécu. Comme vous vous en doutez, je n’ai pas échangé avec ma famille. J’ai tout gardé en moi. J’aurais préféré partir sur un vote. Le vote c’est une sanction quand on commet une erreur ou lorsqu’on n’est pas exemplaire. Partir sur blessure, c’est ce qui pouvait m’arriver de pire.Est-ce que votre blessure est due à votre manque de préparation ?
Evidemment. C’est vrai que je ne suis pas un grand sportif. Mais je savais que j’avais d’autres atouts. En revanche, je me blesse en ne faisant pas l’épreuve, c’est pire ! (rires)En revanche, celui qui doit être fier de son papa, c’est votre fils ?
J’ai fait Koh-Lanta avant tout pour mon fils. C’est un battant. Chabi est tellement fier que son papa soit passé à la télévision. Quelle joie de voir son fils comme ça. C’est une bulle d’oxygène dans tous les malheurs qui ont pu nous arriver. Voir mon fils avec la banane, c’est du bonheur à l’état pur.Quelle équipe vous impressionne le plus ?
Bien sûr, les Orange sont costauds et je suis derrière eux. Mais ma seconde équipe de cœur, ce sont les Bleus. Car même si je suis de l’Ouest, je suis aussi du Sud-ouest et j’espère que le Sud ira loin. -
Place maintenant aux ITVs de Carole l’éliminée de l’épisode :
ITV de Carole pour Voici :
INTERVIEW Carole (Koh-Lanta, Les 4 Terres) éliminée : « Il n’y avait pas de franchise dans cette équipe »
Après Marie-France, qui est finalement revenue en remplacement de François, c’est Carole qui a quitté l’aventure à la suite du conseil. “Anéantie”, la Marseillaise de 52 ans n’a visiblement pas pardonné à son équipe.
Voici. fr : C’est quoi, le premier sentiment qui domine après une élimination ?
Carole : D’abord, la fierté d’avoir participé à une telle aventure parce que j’en ai rêvé pendant longtemps. Mais c’est vrai que partir si tôt ne fait pas plaisir, mais je dois m’y faire.
Vous avez l’impression qu’on vous a mal jugée ?
Je ne dirais pas ça. En fait, je n’étais pas d’accord avec eux, par moment, et Alix voulait être une leadeuse d’équipe alors que sa stratégie ne me convenait pas. On n’est pas à l’armée ni chez les pompiers ! J’étais plutôt pour opter pour la stratégie de Mathieu, plus sage et posé. On m’a vue autrement parce que tout le monde suivait Alix, alors que Mathieu était plus capable. Mathieu, sa stratégie était claire, alors qu’Alix partait à la guerre. Moi, je pensais qu’on était là pour réfléchir, et comme ça, gagner. C’était une stratégie plus souple.
Pourtant, c’est bien Mathieu le premier qui a suggéré de voter contre vous…
Au début je l’ai mal vécu, parce qu’il faisait partie de ma famille. J’ai ressenti que la franchise avait disparu dès qu’on a fini l’épreuve d’immunité. Je suis en larmes, je suis effondrée, car dans cette épreuve j’ai tout donné. Et quand je vois les regards de mon équipe, que je les vois baisser la tête, je me dis que ça ne sent pas bon.
Est-ce qu’on peut parler de trahison ?
J’ai été vraiment touchée, ça m’a brisée le coeur. Et quand on me touche le coeur, c’est foutu. J’étais anéantie. A la base, je suis quelqu’un de jovial, de gentil. Je ne gueule pas, normalement, mais je ne vais pas tendre l’autre joue. J’ai été déçue parce que je leur ai donné mon coeur et, finalement, ils étaient tous contre moi. Pourtant, il y avait Aubin qui n’avait pas été top, mais ce n’a pas pesé dans la balance.
On a l’impression, vous prenant pour la maman plutôt que la doyenne, qu’ils ont beaucoup voulu vous protéger. Est-ce que ça vous a joué des tours, finalement ?
Alix me disait : “On n’a pas notre maman, ça nous fait du bien car tu nous fais penser à notre maman”. Moi je n’étais pas là pour leur chanter une berceuse (rires). J’étais une aventurière comme eux. Je ne suis pas la maman. Mes enfants ils sont de l’autre côté de la terre, et eux ce n’étaient pas mes enfants. Alors, c’était comme ça : le soir, il fallait que je les fasse rire, que je leur raconte des blagues, et ils étaient contents ! Ce n’était pas mon rôle.
Pourquoi avoir voté contre Ava ?
En fait, Ava, à aucun moment elle ne m’a parlé dans cette aventure. D’ailleurs, Sébastien non plus. Ava, elle n’était pas top. De toutes façons, à part Mathieu et Alix, les autres, ce n’est pas le top niveau, quoi. Au départ, je voulais voter contre Aubin, et je ne sais pas pourquoi, j’ai mis Ava. J’aurais dû mettre Aubin.
Est-ce que vous regrettez de vous en être pris à Alix ?
C’est ma spontanéité. Je suis désolée, j’ai pu peut-être passer pour la méchante, la vieille rombière, mais en attendant, si j’ai agi comme ça c’est parce que j’ai vu qu’il n’y avait pas de franchise dans cette équipe. Je suis allée voir les aventuriers et je leur ai dit : “Ecoutez, soyez francs avec moi. J’aimerais qu’on en discute. On est une famille, il faut discuter”. Et là, je n’ai pas senti la famille. Quand je parlais, tout le monde baissait la tête. Elle est où la famille ?
Et vous, comment vous jugez-vous sur les épreuves ?
A la corde, je voulais être en tête, Alix m’a dit non. C’était bidon, j’étais entre deux grands, c’était impossible. La deuxième épreuve, je voulais creuser, pas m’occuper des planches. J’avais l’idée de creuser exactement comme l’a fait Betrand-Kamel. Lui, il avait tout compris. Encore une fois, Alix a refusé, alors que Mathieu m’avait dit oui.
Mais si on résume, vous en voulez surtout à Alix et pas aux autres…
Elle n’était jamais d’accord, elle faisait tout pour me mettre à mon désavantage. Est-ce que c’était stratégique ? Je ne sais pas. Elle n’était jamais d’accord avec moi, elle voulait peut-être me désavantager. Je me pose des questions.
Si c’était à refaire, vous referiez pareil ?
La seule différence, c’est que je n’écouterai plus Alix. Je ferais ce que je veux (rires) !
Est-ce que vous les avez revus et vous avez pu parler à nouveau de tout ça ?
On s’est tous retrouvés, tous les aventuriers. Mais en fait, avec eux, on ne s’est pas parlés. Ils ne m’ont pas attendue, ils sont allés manger entre eux, et moi je me suis retrouvée avec Estelle, et j’ai rejoint toutes les autres équipes. Moi, j’ai donné le meilleur de moi-même, j’ai tout fait pour qu’il y ait une harmonie, mais bon…
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ITV de Carole pour Non Stop People :
KOH-LANTA, LES 4 TERRES : CAROLE ÉLIMINÉE, LA VRAIE RAISON DE SON “COUP DE SANG” CONTRE ALIX (EXCLU)
Ce vendredi 4 septembre, dans l’épisode 2 de “Koh-Lanta, les 4 Terres”, Carole a été éliminée par ses coéquipiers de l’équipe du Sud. Pour Non Stop People, elle est revenue sur son départ de l’aventure, mais aussi sur son “coup de sang” juste avant le conseil. L’occasion de révéler pourquoi elle s’en est subitement pris à Alix sur le camp. Confidences exclusives.
Non Stop People : Comment avez-vous vécu votre élimination ?
Carole : Sur le moment, je l’ai mal vécue. Je m’y attendais parce que j’ai vu le regard de tous les aventuriers à la dernière épreuve d’immunité. Ils ont tous baissé la tête. J’ai tout donné lors de cette épreuve. Et quand Denis Brogniart nous dit qu’on a perdu, tous mes nerfs lâchent. À ce moment-là, je comprends que je suis en danger. Je ne comprends pas pourquoi moi. C’est là que je me dis : ‘Ça va être chaud pour mes fesses’.
Non Stop People : Qu’est-ce qui selon vous a joué en votre défaveur lors du conseil ?
Carole : Mon âge, le fait d’être la doyenne de l’équipe.
Non Stop People : En voulez-vous à vos coéquipiers aujourd’hui ?
Carole : Non. Mais sur le moment, oui. Je croyais qu’on était une famille et qu’on se disait tout. Je croyais qu’on était franc. En fait, j’ai ressenti qu’il n’y avait pas de franchise. Mais bon, ça reste un jeu. Si l’on me demande de recommencer, je recommence. Ça n’a pas été franc. Et la franchise, c’est la base pour moi. Dans le Sud, la franchise c’est ce qu’il y a de plus important. Si les gens en face de moi ne sont pas francs, ce n’est même pas la peine.
Non Stop People : Avant le conseil, un clash éclate avec Alix. Denis Brogniart parle d’un “coup de sang” de votre part dans le commentaire… Qu’en pensez-vous ?
Carole : C’est moi ! Je suis quelqu’un de direct, de franc, de spontané. Je donne tout, mon coeur, mon amitié, mon amour, mais après si on me donne une gifle, je ne vais pas tendre l’autre joue non plus. Je suis venue vers eux avant de partir au conseil. J’ai demandé qu’on se voie tous autour du feu. Ils se disaient ‘famille’. J’ai dit : ‘Ben voilà, autour du feu, ça fait famille’. Quand j’ai demandé : ‘Alors, tu vas voter contre moi’, personne ne m’a répondu ! J’ai dit : ‘Ah d’accord, c’est ça la famille ?’ Il n’y a que Mathieu qui a eu le courage de me le dire. Respect pour lui.
Non Stop People : Est-ce que, selon vous, ça aurait été plus juste que Robin parte ?
Carole : Oui. Quand il fallait creuser, il nous a fait perdre du temps. Quand on a fait la première épreuve d’immunité (NDLR, dans le premier épisode), j’avais demandé à Alix de passer en première. Elle m’a répondu : ‘Non, mais tu comprends, il vaut mieux que ce soit lui parce qu’il est gros’. Je lui réponds : ‘Oui, mais il ne va pas être rapide’. Je me sentais capable de creuser. Mais elle ne voulait pas. Plusieurs fois, elle n’a pas voulu, et c’est ça qui a commencé à me faire monter la pression.
Non Stop People : Et c’est pour ça que vous avez tout déballé avant le conseil ?
Carole : Exactement. J’avais ça sur le coeur, c’est pour ça que ça a explosé. Je ne pouvais plus me contenir.
Non Stop People : Elle agissait vraiment comme “la meneuse” du groupe ?
Carole : Oui, pour tout ! Même parfois quand je voulais faire à manger, elle ne voulait pas. À un moment donné, j’existe aussi sur le camp ! Je ne suis pas que là pour leur raconter des histoires avant de dormir.
Non Stop People : Comment se sont passées vos retrouvailles avec l’équipe lors du visionnage du premier épisode de TF1 ?
Carole : On s’est revus, mais bon, on ne s’est pas sauté dans les bras parce qu’il y a le coronavirus. Je ne voulais embrasser personne et ils l’ont mal pris. On n’a pas le même âge, on ne voit pas les choses de la même façon. Moi, partir en boîte après, non. Mais dans l’ensemble, ça s’est bien passé. Je suis allée parler à tout le monde.
Non Stop People : Que retenez-vous de votre expérience dans "Koh-Lanta ?
Carole : C’est une belle expérience. J’ai la chance d’avoir fait cette aventure magnifique. C’est quelque chose de grandiose. Il faut la faire une fois dans sa vie. Ça a été quelque chose de magique.
Non Stop People : Pourquoi avoir voulu participer à cette émission ?
Carole : Toute ma vie, je n’ai eu que des soucis. J’ai été abandonnée par ma maman. J’ai été élevée par mes grands-parents et mon papa. Mes grands-parents ont dû retourner en Espagne. Je me suis retrouvée avec mon papa, j’avais 8 ans. J’ai élevé ma soeur, mon papa travaillait. Je n’aimais pas trop l’école donc j’ai passé mon CAP de coiffure. De là, j’ai fréquenté mon ex-mari. Au bout de temps d’années, ça n’allait plus, on s’est séparés. On a eu de beaux enfants que j’ai élevés toute seule aussi. En 2013, j’ai eu un cancer du sein. Mes enfants étaient près de moi. Ils sont mon sang. On partage toutes les émotions ensemble. Donc “Koh-Lanta”, c’était une revanche sur la vie.
Non Stop People : Comment avez-vous géré l’éloignement avec eux ?
Carole : Je me suis mise dans une bulle, tout de suite. J’ai tout de suite déconnecté, il ne fallait plus que je pense à eux, sinon, je n’allais pas faire mon aventure. Et c’est ce que j’ai fait.
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ITV de Carole pour télé 7 jours :
Koh-Lanta (TF1) - Carole éliminée : “Ava et Sébastien ne m’ont jamais adressé la parole”
La candidate Marseillaise de l’équipe du sud a quitté “Koh-Lanta” ce vendredi 4 septembre 2020, éliminée par ses coéquipiers, à l’unanimité…
Depuis combien de temps souhaitiez-vous participer à Koh-Lanta ?
Carole : Depuis très longtemps. Nous regardions l’émission en famille quand mes enfants étaient jeunes, et je leur disais souvent qu’un jour, je ferai Koh-Lanta. Ce à quoi ils répondaient : “Pas maintenant, attends qu’on soit grands”. J’ai donc attendu qu’ils grandissent, et j’ai réalisé mon rêve !
Et vous vous êtes retrouvés entre sudistes !
Notre équipe, c’était plutôt le grand sud. Car chez nous, à Marseille, le sud s’arrête à Avignon. Lyon, le Gers, l’Ardèche… Pour nous, ce n’est pas le sud (rires).
Vous avez mal vécu le fait que vos coéquipiers aient l’intention de voter contre vous…
Lorsqu’on a perdu à l’épreuve d’immunité, ils ont tous baissé la tête, sans oser me regarder. J‘ai compris que ce n’était pas bon pour moi. Une fois revenus sur le camps, j’ai donc réuni tout le monde autour du feu pour avoir une explication, mais personne n’a parlé… Ça m’a mise hors de moi.
On vous a vu particulièrement remontée contre Alix…
Pour moi, Mathieu était le leader de cette équipe. Or, Alix a voulu plusieurs fois lui prendre cette place, et je n’étais pas d’accord. Car durant l’épreuve, sa stratégie était vraiment nulle.
Pourquoi n’avoir pas apprécié qu’on vous qualifie de “maman de l’équipe” ?
Ils avaient besoin d’une maman pour les relever quand ils avaient un coup de mou. Mais à un moment donné, moi je n’existe pas ? Je m’efface ? Je n’étais pas d’accord. Je n’étais pas uniquement là pour soigner leurs bobos.
Pourquoi avoir voté contre Ava au conseil, et pas contre Alix par exemple ?
J’ai voté contre Ava car elle ne me parlait pas. Avec Sébastien, ils ne m’ont jamais adressé la parole. Nous ne partagions aucune affinité ou complicité.
Aujourd’hui, gardez-vous toujours une rancœur envers vos coéquipiers ?
Non, c’est fini ! Je suis bien dans ma vie, si vous saviez ! J’ai la chance d’habiter en dehors de Marseille, à la campagne, et je suis bien.
Au sein de votre équipe bleue, quel candidat verriez-vous aller le plus loin possible ?
Mathieu, c’est mon chouchou ! Du côté des autres équipes, Dorian et Brice sont aussi très forts !
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Interview de Carole pour Télé Star :
INTERVIEW. Carole (Koh-Lanta) : “Sur le camp, il n’y avait que Mathieu qui me parlait”
Éliminée lors du deuxième conseil de l’aventure des 4 Terres par son équipe du Sud, Carole n’est pas tendre avec ses anciens coéquipiers.
Êtes-vous déçue de votre aventure ?
Pas du tout. Je n’ai aucun regret. J’ai été sortie car j’étais la plus vieille. C’est uniquement pour cette raison que j’ai été éliminée.
Pourquoi avoir voté contre Ava lors du conseil ?
Vous savez, quand vous partez au conseil, vous êtes anéanti, vous ne savez même plus où vous habitez, vous êtes à l’Ouest. Dans ma tête, j’allais voter contre Aubin et j’ai mis Ava. Sébastien et elle ne m’ont jamais parlé sur le camp. Ils ne m’ont jamais adressé la parole sauf le soir pour les faire rire. Il n’y avait que Mathieu qui me parlait. Ils étaient tous derrière Alix.
Quels membres de votre famille méritent d’aller loin dans l’aventure ?
Mathieu. C’est mon chouchou. C’est un vaillant. C’est le best. C’est quelqu’un de posé. Il a du mérite et il est très très sportif. Il a les capacités pour aller loin.
Et, au contraire, quels sont ceux qui mériteraient de sortir ?
Aubin. Par rapport à son poids, déjà. Il bloque un peu le groupe, il les freine. Lors de la dernière épreuve, il m’a tirée, il m’a même fait un peu mal. J’avais l’impression d’être une Twingo et lui, une caravane. Même quand il faut creuser, par rapport à son poids, il faut creuser plus.
Vous étiez contente de représenter le Sud ?
J’ai été fière de faire partie de l’équipe bleue comme l’OM ! (rires) Je suis un peu chauvine ! J’étais trop contente et j’ai espéré qu’on soit tous dans le même état d’esprit de complicité et de jovialité. Je comptais surtout là-dessus.
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ITV de Carole pour Télé Loisirs :
Carole, éliminée de Koh-Lanta 2020, revient sur le clash avec Alix : “J’avais suffisamment fermé ma bouche… Il fallait que ça sorte”
Forte tête de l’équipe du Sud, Carole a été éliminée par ses coéquipiers après un gros règlement de comptes qui lui a coûté sa place. Pour Télé-Loisirs, elle revient sur son aventure et sur cette fin en fanfare !
Ce vendredi 4 septembre, TF1 proposait le deuxième numéro de Koh-Lanta, les 4 terres. Alors qu’ils étaient particulièrement efficaces sur leur camp avec le feu et même des oursins fraichement pêchés, les Sudistes ont échoué lors de l’épreuve d’immunité. Après un gros règlement de comptes, c’est finalement Carole qui a été éliminée par ses camarades. Pour Télé-Loisirs, l’aventurière revient sur son parcours et sur ce gros clash avec Alix.
Télé-Loisirs : Pour quelles raisons avez-vous voulu participer à Koh-Lanta ?
Carole : Pour le dépassement de soi ! J’ai été abandonnée par ma mère à l’âge de deux ans, j’ai élevé mes enfants toute seule, j’ai eu un cancer du sein en 2013 dont je me suis remise depuis. Toutes ces épreuves m’ont forgée et je voulais absolument faire Koh-Lanta comme une revanche sur la vie.
Votre équipe du Sud a particulièrement bien débuté le début de l’aventure avec le feu et même des oursins sur le camp…
On était très heureux ! Ca m’a fait sourire quand j’ai vu que Marie-France annonçait que les Sudistes étaient des fainéants, on lui a bien prouvé le contraire. Amour, confiance et complicité étaient nos maitres mots et ça donnait beaucoup d’espoir pour la suite…
On vous a vue en grande difficulté lors de cette dernière épreuve d’immunité qui a entrainé le conseil. Qu’est-ce qu’il s’est passé ?
Très honnêtement, on n’a rien compris aux règles du jeu. On pensait que c’était comme un rubik’s cube. J’ai laissé tous les pouvoirs à Mathieu qui nous a gérés…
Lors de votre retour sur le camp, on vous voit dans une colère noire. Qu’est-ce qui vous a tant agacée ?
Depuis le début de l’aventure, on m’a toujours mise à l’écart des choix stratégiques des épreuves, on ne respectait pas ce que je proposais. Ca m’a vraiment gonflée et je voulais le faire savoir à Alix qui s’est toujours considérée comme une leader dans cette équipe. Elle a cru que Koh-Lanta était un commando et ce n’est pas ma vision des choses. J’ai compris qu’une stratégie s’était montée contre moi. Ils m’ont juste considérée comme la maman qui raconte des histoires et des blagues le soir.
D’un point de vue stratégique, ça n’est pas très malin de provoquer un tel débat avant le conseil…
Je suis de nature cash et je ne pouvais pas ne pas en parler. J’ai suffisamment fermé ma bouche avant, cette fois-ci, il fallait que ça sorte. Mais je savais pertinemment que j’allais perdre ma place après cette dispute. Je pense même que c’était joué d’avance car j’ai vu que les visages de mes camarades avaient changé quand on a perdu l’épreuve d’immunité.
Cette équipe du sud vous a-t-elle déçue ?
Sur le moment bien sûr ! J’ai ressenti un cruel manque de franchise sauf de la part de Mathieu qui a eu l’honnêteté de me dire droit dans les yeux qu’il comptait m’éliminer.
Après Marie-France, c’est à votre tour d’être éliminée… Cela vous étonne ?
Absolument pas ! C’est même logique, les jeune éliminent les vieux, c’est le jeu. Je n’ai pas de rancoeur, j’ai dit tout ce que j’avais dire à mon équipe. Je suis partie humblement.
Quel aventurier allez-vous soutenir désormais ?
J’aimerais que Mathieu aille le plus loin possible car c’est un vrai combattant. Je soutiens également deux gars de l’équipe de l’Ouest : Brice et Dorian, ils sont très forts et touchants !